Décès de Maître Atome Ribénga : Jacques Adiahenot loue son « œuvre éternel sur le Bwiti et l’Iboga » léguée au Gabon et au monde
Depuis ce matin, la triste nouvelle annonçant son décès aujourd’hui à 2h30 à l’hôpital militaire de Libreville, selon des sources familiales, a fait l’effet d’une bombe. Tant l’homme était très connu et apprécié pour sa maîtrise de la science « des dimensions supérieures ». Le président de la plateforme « GABON D’ABORD » lui a rendu un vibrant hommage.
Dans son massage largement partagé sur les réseaux sociaux, Jacques Adiahenot, au nom de La Plateforme Citoyenne et Patriotique « GABON D’ABORD », « présente ses sincères condoléances à toute la Communauté BWITISTE du Gabon, d’Afrique, des États Unis (voyage d’études et publications) et du Monde, suite au décès aujourd’hui du Maître Atome Ribénga ». Et de poursuivre « nos condoléances s’adressent surtout à sa Famille, notamment Simon Pierre Ovono fils aîné de Maître, Maman Mado femme du Maître et à Madame Jaures, la Secrétaire du Maître ».
Au reste, dans le cadre des activités de conscientisation des citoyens gabonais à s’approprier leur destin, « GABON D’ABORD » s’était entretenu avec l’illustre disparu. Lui, Jacques Adiahenot, au moment où Maître Atome Ribénga rejoint le monde du silence, il se souvient de ces moments passés ensemble. « La Plateforme, souligne-t-il dans son message, garde un grand et inoubliable souvenir des échanges que nous avons eus ces derniers mois ensemble ». Pas que !
Le président de la Plateforme citoyenne loue l’immense richesse que le disparu laisse à la prospérité. « Maître, s’incline Jacques Adiahenot, devant la mémoire de l’homme, Merci pour ton œuvre éternel, sur le BWITI et l’IBOGA, que tu laisses à ton Pays le Gabon et au monde ».
En rappel, Maître Atome Ribénga, de son vrai nom Marcelin Eyene Abaga, est un illustre maître bwitiste. De son vivant, s’exprimant au cours de l’une de ses nombreuses émissions à la télévision nationale, pour soigner un Gabon à la dérive, il proposait une reconstruction culturelle et traditionnelle comme remèdes. Notamment « l’amélioration des situations religieuse, traditionnelle, politique, ethnique et provinciale ». Et de soutenir, la main sur le cœur, qu’« un pays sans culture est un pays sans âme. Quelqu’un qui n’a pas d’âme est un être mort. La culture c’est l’âme, le quotidien du citoyen ». Autrement dit, croyait-il savoir « si on néglige tout, les Blancs spirituels vont nous laisser dans une situation où on ne saura plus où on va, d’où on vient, qui nous sommes et qu’est-ce qu’on fait ».
Des mots, des phases qui traduisent malheureusement la situation explosive dans laquelle se trouve le Gabon. Sauf à espérer un sursaut collectif tel que Maître Atome Ribénga l’indiquait.
Vichanie Mamboundou
Nombre de Commentaires (0)
Faites un commentaire !