Dans une tribune libre, paru chez nos confrères de « Le Monde », en date du 15 novembre 2022, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations-Unies à appelé les nations les plus développées à prendre des mesures importantes afin de combler le gouffre des inégalités mondiales lors de la Cop 27 en Égypte et du sommet du G20 à Bali, en Indochine.

D’après les dires du Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies, depuis ce 15 novembre, la population mondiale a franchi le cap des 8 milliards d’habitants. Ce qui témoigne des progrès scientifiques et des avancées en matière de nutrition, de santé publique et d'assainissement. Mais, à mesure que des familles humaines s’agrandissent, la science est aussi de plus en plus divisée. D’après Antonio Guterres, plusieurs personnes souffriraient, des centaines de personnes seraient touchées par la famine.

Plusieurs personnes se déplaceraient pour trouver des moyens de s’en sortir et à fuir des diètes et des privatisations, les guerres et les catastrophes climatiques. Or, si les pays développés ne parviennent pas à combler le gouffre, des nantis de la planète aux plus démunis, il serait possible, dès cet instant de voir un monde de 8 milliards d’habitants tiraillés par les tensions et la méfiance, gangrenés par les crises et les conflits. L’accélération de la crise climatique et un relèvement inégal après la pandémie du Covid-19, viendrait s’ajouter à cette tendance, à long terme, qui aggraverait encore les inégalités. « Nous fonçons tout droit vers le précipice climatique, tandis que les émissions et les températures continuent de grimper. Les inondations, les tempêtes et les sécheresses dévastent les pays qui ne sont pratiquement pour rien dans le réchauffement climatique», a-t-il déclaré.

Elzo Mvoula