Depuis quelques jours, plusieurs chefs d’États dont Ali Bongo, Président de la République Gabonaise, sont déjà en Egypte. D’autres devront suivre. L’objectif de cette virée au pays des pharaons vise essentiellement à trouver des solutions, des décisions plus que jamais nécessaire quant à la problématique liée au climat qui ne cesse de se dégrader depuis plusieurs années. Ce, malgré les multiples interpellations des organisations qui luttent contre le réchauffement climatique.

Quelques 200 pays se retrouvent à Charm-el-Cheikh jusqu’au 18 novembre pour la 27e conférence de l’ONU sur le climat. Un an après Glasgow, la diplomatie mondiale a de nouveau rendez-vous au chevet du climat. La 27e conférence de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) sur le climat, plus communément appelée COP27, est officiellement ouverte à Charm el-Cheikh (Egypte), ce 6 novembre. Près de 200 pays vont s’y retrouver pendant deux semaines pour accélérer la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. En effet, avec les politiques menées actuellement, c’est une hausse catastrophique de 2,8°C par rapport à l’ère pré-industrielle qui se profile.

C’est désormais une course contre la montre. Le climat, « une question de vie ou de mort ». Pour preuve, les canicules, ouragans, incendies, sécheresses en sont les principales conséquences de ces différentes catastrophes à travers la planète. Le combat pour le climat est une « question de vie ou de mort, pour notre sécurité aujourd’hui et pour notre survie demain », a insisté récemment le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Les émissions de gaz à effet de serre doivent en effet baisser de 45% d’ici 2030 pour avoir une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C. Espérons que cette fois les plus grands pollueurs que sont les États-Unis, l’Asie et l’Europe prendront de fermes engagements. Sinon, ces rencontres ne servent à rien si les principaux acteurs ne s’y mettent pas concrètement.

Elzo Mvoula