C’est un climat délétère qui semble s’installer au fil des jours à l’Université Omar Bongo (UOB). Quelques jours après le passage du coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, une frange des enseignants a décidé de lancer les cours, malgré les difficultés décriées par leurs collègues de la section UOB du Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec-UOB).

« La directrice du département informe l'ensemble des enseignants et étudiants que, conformément au calendrier académique 2020 2021, à la faculté des lettres et sciences humaines de l'université Omar Bongo, le programme des activités du premier semestre au département d'études germaniques a été fixé. Les débuts de cours pour le cycle licence et master DAF et IK débuteront le mardi 25 mai 2021. » Un acte de « trahison », a déploré le Snec-UOB, par la voix de son président, le Pr Mathurin Ovono Ebè. « Il se passe que le décanat de la FLSH tient absolument à lancer l'année 2020-2021. Mais le Snec-UOB va s'y opposer avec la dernière énergie », a-t-il averti.

A l'initiative du bureau national du Snec, tous les enseignants-chercheurs et chercheurs présents à Libreville sont conviés à une assemblée générale qui se tiendra d’ici au week-end à l'UOB. L'ordre du jour portera entre autres sur la régularisation des situations administratives et financières, dont celles enseignants de l’Institut supérieur de technologie, de l’Institut universitaire des sciences de l’organisation et de l’Institut de technologie d’Owendo, l'arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération, le paiement des arriérés de vacations, la situation sanitaire liée à la Covid-19 et le lancement de l'année 2020-2021 à l'UOB.

Nicolas NDONG ESSONO