Au cours de leur assemblée générale de ce dimanche 1er mai à l'occasion de la fête du travail, les membres de Dynamique Unitaire ont saisi l'opportunité pour sensibiliser les travailleurs sur leurs droits constamment violés par les employeurs, non sans réclamer une fois de plus la libération de Jean Rémy Yama leur président.

A l'occasion de la Fête du travail, la centrale syndicale Dynamique Unitaire a présenté un lot de dysfonctionnements et de revendications qui démontrent que les droits du travailleur gabonais sont constamment violés par les autorités.

Des situations administratives bloquées, absence de recrutement, pas de primes, des salaires impayés, des retraites non versées, des emplois perdus, un Code du travail réglé sur mesure pour plaire à l'employeur, des travailleurs sans droits... Le chapelet des revendications est très long. Ajouté à cela, l'incarcération de Jean Rémy Yama a été pour les membres de Dynamique Unitaire la preuve palpable de l'acharnement de l'employeur, qui est l'Etat, sur ses travailleurs.

Pour Roger Ondo Abessolo le vice-président de Dynamique Unitaire chargé de l'action revendicative : « La Journée internationale du travail est l'occasion pour les travailleurs de ne pas se laisser distraire mais plutôt de revendiquer leurs droits les plus absolus. Et cela passe par la libération sans concession de Jean Rémy Yama arbitrairement incarcéré ».

L'éternel lutte entre le gouvernement, considéré d'autocrate et méprisant à l'endroit des travailleurs et les acteurs syndicaux est plus que jamais lancé. Nul doute que les jours à venir pourraient être mouvementés.

Dess BOMBE