Gabon : Albert Ondo Ossa demande à Jean Ping et Ali Bongo de se mettre «hors-jeu»

Par Brandy MAMBOUNDOU / 27 déc 2022 / 0 commentaire(s)
Albert Ondo Ossa lors de la conférence de presse.

Le mardi 27 décembre 2022, le professeur Albert Ondo Ossa, a animé une conférence de presse dans un hôtel de la place. Au cours de ce rendez-vous avec les hommes et les femmes des médias, le professeur agrégé d’économiste est longuement revenu sur la situation « critique» du pays à quelques mois des élections plurielles de 2023 dans un climat plutôt inquiétant.

C’est sous le thème : « La stratégie à mettre en œuvre, en vue de l’alternance sans heurts au sommet de l’État en 2023 » que s’est tenue la conférence de presse du professeur Ondo Ossa à Libreville. En effet, juste 48 heures après la fin du congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) dont les frustrations et mécontentements se font déjà ressentir, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur a, une énième fois tiré la sonnette d’alarme quant au climat sociopolitique qui prévaut jusqu’ici au Gabon. À l’entendre, l’une des solutions pour éviter des malheureux événements post-électoraux serait de voir Ali Bongo et son fidèle opposant Jean Ping de se retirer du jeu.

«J’en appelle aussi aux deux protagonistes qui sont Ali Bongo et Jean Ping, de faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays en se mettant tous les deux hors-jeu. C’est la seule façon de ramener la sérénité dans notre pays et de lui éviter l’image peu reluisante du feuilleton américains “Dallas” auprès de la communauté internationale. Autrement dit la réduction des problèmes de l’État à ceux d’une famille. C’est ce que, malheureusement, les Gabonais ont vécu au cours des cinquante dernières années », a suggéré le probable candidat à l’élection présidentielle de qui pointe à l’horizon. Avant de demander à Ali Bongo et ses proches de procéder à négocier une sortie plutôt de vouloir prétendre à un énième « mandat de trop » au regard des maux qui minent le pays.

Aussi, Abert Ondo Ossa a tenu a rappelé que le Gabon n’est pas un héritage d’une famille, encore moins celui d’un parti politique, faisant certainement allusion au Parti démocratique Gabonais avec sa longévité au pouvoir. « Pour être clair, le Gabon n’est pas une propriété des Bongo Ondimba ni celle du PDG. C’est un patrimoine commun. Donc, mobilisons nous pour qu’en 2023, les Bongo Ondimba et ou leurs partisans du PDG ne soient pas sur le podium », a-t-il lancé.

Elzo Mvoula

Article du 27 décembre 2022 - 7:47pm
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