Le mercredi 10 juillet dernier, le Président de la Transition et en sa qualité de Chef suprême des Forces de Défense et de Sécurité, a présidé la cérémonie de sortie de la 32ᵉ promotion de l’École d’État-Major de Libreville dont il est le parrain.

La cérémonie a marqué la fin des neuf mois de formation pour les stagiaires de cette promotion, qui comprenaient 59 officiers représentant 14 pays, dont le Bénin, le Burundi, le Cameroun, le Congo, la Mauritanie, l’Ouganda, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo. Les autorités de l’Université Omar Bongo ont collaboré avec l’École d’État-Major de Libreville pour réviser les programmes d’études et ouvrir un Master professionnel en défense, sécurité et gestion des conflits. 

Dans son allocution de circonstance, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a rappelé à ses filleuls que l’armée est avant tout une société transversale qui, dans sa dimension individuelle, confère aux hommes un certain nombre de valeurs. Dans sa dimension collective, elle repose sur une conjonction de compétences et de capacités opérationnelles, qui requiert la complémentarité, la complicité des hommes, la solidarité dans les armes et l’esprit de cohésion pour une mission commune.

A l’endroit du corps professoral, administratif et de soutien, le Président de la République a adressé ses félicitations pour le travail accompli et pour avoir fait preuve de patience, d’application, de don de soi et de disponibilité tout au long de cette période, avant d’exprimer sa gratitude aux différents Chefs d’Etat des pays représentés à travers chaque lauréat pour la confiance accordée à l’Ecole d’Etat-Major de Libreville.

Pour rappel, L’École d’État-Major de Libreville a été créée il y a 22 ans par le Gabon et la France dans le but de dispenser l’enseignement militaire supérieur du premier degré. Elle a formé plus de 1450 officiers de 27 nationalités différentes, dont la France, aux techniques d’État-Major. La vocation de cette école est de contribuer à la stabilité du continent africain et à la cohésion entre les nations.

Elzo Mvoula