Le 29 octobre prochain, associations, partis politiques, membres de civile et autres prendront une part active à cet évènement.

À l’initiative du mouvement des jeunes entrepreneurs engagés dénommé « Wabouna », (qui signifie « c’est facile » en langue obamba) et l’association le Réel, l’événement s’annonce plutôt grandiose. Plus de 300 associations, partis politiques, membres de la société civile et d’autres personnes sont attendus à la deuxième édition des grandes assises de la jeunesse gabonaise.

En effet, la première édition avait permis d’identifier les difficultés des jeunes Gabonais et de procéder à leur analyse. La deuxième édition devrait permettre d’aller au cœur des problèmes de la jeunesse. C’est-à-dire, « la jeunesse doit être la pièce maîtresse du Gabon à l’orée de 2025, 2030. Ainsi donc, la jeunesse gabonaise doit être compétitive, elle doit être en action et opérationnelle », a souhaité Exavier Faris Zue, président et porte-parole du mouvement Atom-Okala, lors d’un entretien accordé à notre rédaction le jeudi 08 septembre à Libreville.

Aussi pour lui, aujourd’hui, la formation des jeunes est indispensable pour construire un pays fort. Les jeunes qui constituent le levier du pays, devraient prendre une part active dans la gestion du pays. C’est pourquoi, tout en affirmant être déjà présent audits assises, Exavier Faris Zue rappelle que le combat de toutes les autres associations, comme son mouvement, Atom-Okala, devrait être axé sur la sensibilisation des jeunes au sujet de l’entrepreneuriat. Car, l’État seul ne peut tout faire.

Vichanie Mamboundou