Dans une adresse à l’endroit de leurs membres, en date du 17 novembre 2022, le bureau de l’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg) invite ses membres à se retrouver en urgence afin de prendre une décision dans les tout prochains jours. La conclusion de cette rencontre pourrait amener le gouvernement à prendre leur situation au sérieux.

Depuis l’obtention de leur récépissé en 2020, les responsables de l’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg) n’ont jamais ménagé leurs efforts pour trouver des solutions à leur minable condition. Rencontre avec les dirigeants du Conseil économique social et environnemental par-ci, entrevue à l’Assemblée nationale par-là, sans exclure bien-sûr, des pourparlers avec les différents responsables de la Caisse nationale de sécurité sociale. Mais toutes ces rencontres et entretiens n’ont accouché que d’une souris, comme ils le font savoir.

« L’actuelle administration de la Cnss est en train de créer les conditions d’embrasement de cette institution. Dans le même temps, au niveau du secteur public, le gouvernement nous tourne en bourrique et n’arrive pas à prendre des mesures adéquates pour la satisfaction des retraités de ce secteur. Nous ignorons les motivations réelles de la destruction d’une couche de la population, fortement impactée par le poids de l’âge et des pathologies », peut-on lire dans la note adressée à ses adhérents.

À la fin de cette semaine, le bureau exécutif entend communiquer sur la situation des retraités de tous les secteurs pour le partage d’informations plus complètes, dans le but de déterminer ensemble la conduite à tenir.

Elzo Mvoula