Au centre aquatique Tsunami, les parents qui accompagnent leurs enfants crient au scandale. En cause, le fait que la direction du centre a décidé de faire payer aux accompagnateurs leur entrée au même titre que les enfants à 10 000 frs CFA. 

Les parents ne décolèrent pas. Seul lieu de divertissement pour mineurs à Libreville, le Tsunami est situé en plein cœur de Libreville, juste à côté du ministère du Pétrole et en face de l’Ecole publique Martine Oulabou, au boulevard Bessieux. Jusqu’à présent, les parents entraient gratuitement. Désormais, ils doivent payer leur ticket d’entrée. L’un d’eux fulmine : « C’est vrai que c’est un endroit qui permet à nos enfants de s’épanouir. Ils apprennent à nager et ils échangent avec de nouvelles connaissances. Ils ont aussi la possibilité de se rafraîchir et de jouer à d’autres jeux. Mais le fait que chaque parent doive débourser la même somme que les enfants à l’entrée, nous trouvons ça un peu bizarre. Comment quelqu’un qui assiste un enfant doit payer ? », s’est offusqué une mère à la sortie dudit lieu, le vendredi 08 juillet 2022. 

Mais un des responsables explique et justifie cette nouvelle donne : « Nous avons décidé de procéder de cette manière tout simplement pour éviter des discussions inutiles avec certains parents. Une fois, nous avons reçu des parents et un enfant. Et après, nous avons remarqué que les parents étaient en train de se baigner avec leur enfant. Parfois, nous avons aussi eu des bagarres à l’intérieur, car tout le monde avait la possibilité d’entrer. Nous avons aussi voulu réduire le fait de prendre un ticket à chaque fois pour jouer. C’est pourquoi, nous avons décidé d’opter pour cette stratégie qui permet aux parents et enfants de s’amuser sans pourtant les déranger. Loin d’escroquer la population. Aujourd’hui, nous avons même une réduction. Lorsque c’est une nounou qui accompagne un enfant, elle paie 5000 FCFA au lieu de 10.000 FCFA ». Ainsi donc, pas d’escroquerie.

Il y a quelques années, le Gabon disposait d’une foire. Celle-ci est devenue Gabon Expo avant de disparaitre à son tour pour faire place à des dunes de sable. Le gouvernement avait promis de construire un autre lieu de diversement au lieu-dit « Jardin botanique ». Malheureusement, on y a déposé une tente. 

Vichanie MAMBOUNDOU