Ce samedi 29 octobre, le congrès constitutif du Consortium des organisations de la société civile pour la transparence électorale et démocratique au Gabon (COTED-Gabon) a animé une conférence de presse. Celle-ci avait pour objectif d’émettre quelques réserves sur des zones d’ombre et proposer des solutions au sujet des prochaines élections plurielles qui pointent à l’horizon.

Cette conférence de presse, sous la direction du Révérend Pasteur Georges Bruno Ngoussi, l’un des responsables du COTED-Gabon, avait pour but de suggérer à l’Etat une modification du code électoral pour une meilleure organisation des élections présidentielles de 2023. En effet, pour les orateurs de la conférence de presse, à l’instar de Geoffrey Foumboula, porte-parole du Copil citoyen, ces réformes portent essentiellement sur l’implication de la société civile (organisations non gouvernementales, associations, communautés religieuses, artistes, et bien d’autres).

Geoffrey Foumboula voudrait que ces réformes soient imbriquées dans le processus électoral, soit en qualité de membres de commissions électorales, ou des observateurs (comme c’est le cas au Bénin, au Sénégal, en République Démocratique Congo, au Ghana et dans bien d’autres pays. Aussi, ces réformes visent également à instaurer un bulletin unique et confier la gestion exclusive de l’élection au Conseil Gabonais des élections (CGE) et non une cogestion avec le ministère de l’Intérieur. « Vous pouvez vous rendre compte que ce qui est proposé, ce sont des dispositions que tout le monde souhaite voir en application au Gabon. Autant on dit « on gagne cash », autant il faut accepter « cash » la proposition. C’est ce qui va faire en sorte que chacun soit convaincu de la victoire ou la défaite de l’autre » a déclaré, pour sa part, Georges Bruno Ngoussi.

Vichanie Mamboundou