Gabon : Germain Ngoyo Moussavou en deuil mais pas décédé
Depuis hier, la rumeur annonçant le décès du président de la Haute autorité de la Communication a fait le tour des salons feutrés et des rues du Gabon et à l’international. Si la rumeur s’est avérée fausse, en revanche il s’agissait de l’un de ses cadets, Ismaël (Michel) Moussavou Ngoyo. Il était de confession musulmane, membre du bureau du Conseil islamique du Gabon).
Ce samedi 27 août 2022, alors que les Gabonais s’adonnaient aux cérémonies de mariage pour les uns, aux travaux champêtres pour les autres, à la préparation de la rentrée scolaire pour beaucoup…une rumeur folle est venue fondre le ciel gabonais : Ngoyo Moussavou est décédé.
Il n’en fallait pas plus pour que le téléphone arabe fonctionne à merveille et les réseaux sociaux s’en trouvent inondés par des questions : « es-tu au courant ? Qui peut confirmer ? C’est le Pdgiste de la HAC ? S’agit-il de l’un des nombreux fils spirituels de Bongo, originaire de la Nyanga ? ooohhh, c’est l’ancien ambassadeur… » pouvait-on lire sur les différents fora. Cette rumeur a persisté jusqu’au moment où nous mettons sous presse ce dimanche.
De tout ce qui précède, il n’en est rien. Mais, malheureusement, pas tout à fait faux. S’il est vrai que Germain Ngoyo Moussavou n’est pas décédé, en revanche, il est frappé par un deuil. Il s’agit en réalité de son petit frère, le quatrième de la fratrie, Ismaël Moussavou Ngoyo, décédé ce samedi 27 août 2022 au CHU d’Angondjé. Selon une source familiale contactée par Gabonclic.info « le président de la HAC est actuellement à Tchibanga. Je l’ai eu ce matin où il est arrivé tard dans la nuit. Il devrait être de retour avant mercredi prochain au regard de cette terrible nouvelle pour laquelle, même si c’est toujours douloureux par l’immense perte, mais c’est une délivrance pour le disparu qui a beaucoup souffert ».
Cette rumeur et l’émoi que cela a suscité dans l’opinion nationale et internationale montrent une évidence que les Pdgistes oublient toujours : opposition ou majorité sont tous les enfants d’une même nation condamnés - depuis la nuit des temps, par la communauté de destin dont l’un des devoirs, telles des boutures de manioc, est de s’adosser les unes sur les autres pour survivre – à développer ensemble le Gabon. Personne, alors là, personne ne doit l’oublier !
Vichanie Mamboundou
Nombre de Commentaires (0)
Faites un commentaire !