Le samedi 29 octobre 2022, le président de l’union pour démocratie et l’intégration sociale (Udis), Hervé Patrick Opiangah, était dans la commune de Ntoum, au premier arrondissement, plus précisément au quartier dit « Poisson pourri ». Là-bas le numéro un de l’Udis a formellement invité les populations à se lancer dans les sous-métiers.

À l’initiative des cadres de cette partie du pays, Hervé Patrick Opiangah et tout son directoire étaient dans le premier arrondissement de la commune de Ntoum. Comme partout ailleurs où il a déjà été reçu, les problèmes des populations semblent les mêmes. Ces problèmes vont de la qualité des routes aux conditions de vies déplorables, bref, la liste est longue. C’est pourquoi, les responsables de l’Udis de cette localité ont jugé utile de ne pas présenter un chapelet de doléances.

Néanmoins, ils disent qu’ils adhérent à l’idéologie de l’Udis. « Les Gabonais que nous sommes, devrions nous prendre en charge par l'entrepreneuriat privé ou collective, pour une autonomisation de nos revenus et non attendre tout de l’État ». A déclaré Sylvain Mombo Kassa, le nouveau coordinateur du bureau communal de Ntoum pour le compte dudit parti politique.

Prenant la parole, Hervé Patrick Opiangah, l’invité de marque, a invité les jeunes à se prendre en main et ne pas avoir honte de faire les petits métiers. Sans être xénophobe, il a pris l’exemple des étrangers qui ne prouvent aucune gêne à faire ce que l’on qualifie souvent de sous-métiers. « Regardez nos frères ouest-africains, lorsqu’ils arrivent chez nous, ils commencent par faire du gardiennage. Quelques mois plus tard, ils ouvrent des boutiques et nous conditionnent. Parfois, ils prennent même nos femmes, vu qu’ils ont ce dont on a besoin », a-t-il lancé avec beaucoup d’humour.

Enfin, il entend tout de même mener ces actions avec les responsables de cette localité à son niveau, sans toutefois promettre quoique ce soit. Car, quelque soit la bonté d’une personne, on ne manque jamais l’occasion de lui trouver des poux sur la tête, pourtant souvent sans cheveux.

Elzo Mvoula