Le Samedi 16 juillet dernier, Jean-Noé Ndinga, président du Syndicat des professionnels de l’éducation action pour tous (Speat), s’est confié à la rédaction de Gabonclic.info. Il est longuement revenu sur les maux qui minent le monde éducatif au Gabon.

Même si l’année scolaire 2021-2022 s’est bien terminée, Jean-Noé Ndinga, figure de proue du Speat, invite les hautes autorités gouvernementales, en tête desquelles Camélia Ntoutoume Leclercq, ministre de l’Education nationale, à ne point dormir sur ses deux oreilles. En effet, pour ce dernier, plusieurs préoccupations des enseignements demeurent jusqu’alors insatisfaites. C’est le cas des dossiers des rappels soldes au sujet desquels les enseignants disent ne pas avoir des informations. Il y a également le fâcheux problème lié aux affectations et mutations des professionnels de la craie, toujours sur la table de la tutelle.

C’était aussi l’occasion d’interpeller le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba au sujet de l’éducation. « Le Speat souhaite que la priorité du président de la République Ali Bongo Ondimba soit de valoriser l’enseignement technique et professionnel ; que ce domaine soit réactualisé et renforcé par des formations multidimensionnelles, des colloques et autres activités d’approche méthodologique », a-t-il appuyé.

Fort de ce qui précède, le Speat entend monter au créneau contre ses collègues qui semblent avoir un autre calendrier que celui du dialogue social. Dans la foulée, il a fait savoir que sa formation syndicale reste toujours disposée à travailler pour faire avancer le système éducatif gabonais, pour que la prochaine année et les autres soient meilleures les unes après les autres.

Dess Bombe