Le vendredi 11 novembre dernier, la ministre de l’éducation nationale a eu une séance de travail avec sa collègue, Madeleine Berre, ministre de la Fonction publique. Cette rencontre avait pour objectif d’accélérer certainement les dossiers des enseignants nouvellement sortis écoles et qui sont d’ailleurs réclamés par plusieurs établissements scolaires dans tout le pays.

Depuis plusieurs années déjà, la situation de nombreux enseignants sortis des grandes écoles de Libreville laisse à désirer. Les intégrations se font souvent à la tête du client. Il n’est pas rare de voir certains nouveaux diplômés d’une même promotion avec des dossiers avancés et d’autres non. Une inégalité qui est souvent à la base de nombreux mouvements d’humeur un peu partout dans la capitale. Depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq essaie, tant bien que mal, de trouver des pistes de solutions dans ce secteur très sensible et important pour aux multiples de revendications des enseignements.

Pour preuve, en début de week-end, la ministre de l’Education nationale a rencontré sa collègue en charge de la Fonction publique au sujet des nouveaux diplômés. « Nous avons eu une bonne séance de travail avec Mme le Ministre de la Fonction Publique et ses collaborateurs (le Directeur de la Fonction publique et le Directeur du recrutement) puis le Directeur de la solde. La séance de travail a porté sur la situation des sortants de ENI, ENS et ENSET. Le besoin en enseignants dans les établissements scolaires nous invite à travailler en parfaite cohésion, synergie et de décloisonner nos services », a indiqué Camélia Ntoutoume Leclercq sur son compte Facebook.

Espérons que cet échange entre ces deux membres du gouvernement permettra de régler une bonne fois pour toute la situation des nouveaux diplômés en attente de leur intégration et un début de carrière.

Vichanie Mamboundou