Gabon : La société civile porte plainte contre Noureddine Bongo, Ali Bongo, Sylvia Bongo et leurs complices

Par Elzo MVOULA / 23 mai 2024 / 0 commentaire(s)

 

Ce jeudi 23, mai 2024, la société civile composée du Copil Citoyen, du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) et l’Association contre le risque médical au Gabon est passée de la parole à l’acte en portant plainte, avec constitution des parties civiles, contre Ali Bongo Ondimba (ancien Président de la République), Mohammed Noureddine Edouard Bongo Valentin, Gagan Gupta, Léa Bongo Valentin, Sylvia Bongo Ondimba, Mohamed Ali Saliou et consorts pour des faits présumés de corruption et le blanchiment des capitaux. 

S’ils étaient plus axés sur le Dialogue national inclusif (DNI) qui vient de trouver son épilogue le 30 avril dernier, les acteurs de la société civile ont repris le chemin de la dénonciation. 

 

Justine Judith Lekogo, Georges Mpaga et Aminata Brigitte Ondo ont déposé une plainte contre les personnes susmentionnées pour des faits présumés de corruption et le blanchiment des capitaux. En effet, pour la société civile, durant les quatorze ans de magistère d’Ali Bongo, ses proches se seraient mis plein les poches avec les deniers publics qui leur ont servi à acquérir des biens colossaux à l’étranger. 

« Sylvie Aimée Marie Valentin épouse Bongo Ondimba, Mohammed Noureddine Edouard Bongo Valentin, Gagan Gupta, Léa Bongo Valentin née Beaulard, Mohamed Ali Saliou et consorts sont, depuis l’accession d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir, impliqués dans les crimes financiers à grande échelle, l’enrichissement illicite, le blanchiment des capitaux, l’acquisition frauduleuse de nombreux biens immobiliers au Gabon et à l’étranger singulièrement à Londres, au Maroc et à Dubaï, avec l’argent public détourné au Gabon », souligne le document dont Gabonclic.info a reçu copie. Toujours d’après le trio, Gabon Oil Company, sous Ali Bongo, aurait été la source des détournements via le financement illégal de plusieurs organisations telles que la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, Africa transformation and industrialisation Fund (ATIF), Belmonte SP BTA et bien d’autres. 

Outre ces faits présumés cités plus haut, la gestion de la pandémie à Coronavirus aurait été une occasion de pillage des fonds publics. Durant la pandémie de la Covid-19 entre 2020- 2021, l’analyse des documents mis à la disposition du public sur le site du ministère de l’Economie a révélé de gros scandales financiers impliquant plusieurs personnalités du système déchu notamment. Le document cité dans cette saga financière, « Sylvie Aimée Valentin épouse Bongo Ondimba, Jessye Ella Ekogha, Guy Patrick Obiang Ndong, Mohamed Ali Saliou, Mohammed Noureddine Edouard Bongo Valentin et consorts », lit-on dans le document. 

Comme si cela ne suffisait pas, il est révélé depuis 24 heures des supposés fausses identités de Noureddin Bongo Valentin et Mohamed Ali Salifou qui font le tour des réseaux sociaux. 

Alors que l’épisode des Bla-Boys tire vers la fin, le feuilleton qui vient de s’ouvrir contre la « Young Time » et ses sponsors va certainement faire couler beaucoup d’encre et de salive à l’heure de la restauration des institutions tant prônée par le Président de Transition Brice Clotaire Oligui Nguema, sans qui tout cela n’aurait été possible. 

Vichanie Mamboundou

Article du 23 mai 2024 - 6:10pm
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