Gabon : L’Abanga-Bigné et Ndjolé dans les tiroirs après les dernières nominations au gouvernement et au PDG !

Par Nicolas NDONG ESSONO / 22 mar 2022 / 0 commentaire(s)
Denise Mekamne règne seule dans la commune de Ndjolé et le département de l’Abanga-Bigné

Elle veut rester seule maître du jeu politique dans la commune de Ndjolé et le département de l’Abanga-Bigné. Denise Mekamne-Edzidzie est prête pour cela, à tous les ménages autour d’elle. Afin d’éloigner ou de réduire localement, la concurrence politique au sein du PDG.

Elle veut rester seule maître du jeu politique dans la commune de Ndjolé et le département de l’Abanga-Bigné. Denise Mekamne-Edzidzie est prête pour cela, à tous les ménages autour d’elle. Afin d’éloigner ou de réduire localement, la concurrence politique au sein du PDG.

Il n’y a guère plus que Raphaël Mangouala, sa vieille connaissance du canton Nord, venu il y a peu la retrouver dans la commune de Ndjolé, qui résiste encore tant bien que mal. Emmanuel-Didier Bie, le seul cadre ndjoléen qui tenait encore un poste de grande responsabilité au sein de la hiérarchie du parti au pouvoir, vient de passer à la moulinette.

Ancien secrétaire national en charge de la gestion de la province de la Ngounié, l’ancien remplaçant, assez vite évacué de Mekamne au gouvernement, ne figure plus nulle part sur les tablettes de décisions du Parti démocratiques gabonais. A la suite des dernières nominations du DCP Ali Bongo Ondimba qui pourtant, dans ces cas-là, se concerte toujours avec les leaders politiques de chacune des 9 provinces du pays rassemblés au sein du CPBPPDG (Comité permanent du Bureau politique du Parti démocratique gabonais). Du reste, de source bien informée, la patronne politique pédégiste de Ndjolé, était de ceux et celles qui travaillaient avec Mvourandjiami, dans ses bureaux de la Sablière pour préparer le départ de Bounguendza et de son équipe.

Eric dodo Bounguendza

Le Moyen-Ogooué n’a que deux départements : L’Ogooué et les Lacs avec la commune de Lambaréné ; et le département de l’Abanga-Bigné dont la commune de Ndjolé est le chef-lieu.

A Ndjolé, c’est la solitude politique

Mais alors qu’ils sont relativement nombreux à Lambaréné, aussi bien au gouvernement que dans les fonctions distribuées par le parti au pouvoir, à Ndjolé, c’est la solitude politique qui fait office d’abondance et de pluralité des ressources humaines. Le membre du Comité permanent, c’est le tout, et un tout. Point final.

Dans le chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué, ils sont… beaucoup à avoir voix au chapitre. Joël Ogouma et Roger Ekomi-Ndong qui a juridiction d’animation jusque dans l’Abanga-Bigné, pour le compte du PDG. Madeleine Edmée Berre et, Jeanne Nicole Roboty, au gouvernement. Zéphyrin Rayita vient aussi d’être promu Commissaire au Haut-Commissariat de la République.

Zéphyrin Rayita

A Ndjolé, qui ne manque pas de cadres encartés au PDG, c’est le vide abyssal... Au gouvernement, c’est le règne permanent. Et dans les différentes structures qu’Ali Bongo Ondimba, qui ne va pas nous dire qu’il n’a apprécié à Ndjolé, que les « coupés-coupés » des Ouest-Africains, oubliant que la carpe d’Ebel-Abanga y est aussi abondante ; aucune fille, aucun fils de l’Abanga-Bigné, n’a trouvé grâce à ses yeux…Il en existe pourtant sans responsabilités, mais plein de savoir-faire et d’expérience dans l’administration gabonaise. On notera malheureusement qu’ils n’ont été promus à aucun poste, en parcourant la Décision N°03 du DCP.

A son cabinet, avec ses multiples conseillers, personne. Même après qu’on a sorti Germain Ngoyo-Moussavou et Frédéric Massavala Mamboumba.

Au Centre d’études politiques, pas d’Abangais capable.

Au secrétariat-général, c’est vide. Au secrétariat national, il n’y a rien du tout. A la Trésorerie et au commissariat aux comptes, pareil. Au Centre d’études politiques, pas d’Abangais capable. A la commission permanente d’où a été chassé Hugues Mefane, trop proche de son cousin Eric Dodo Bounguendza, personne de Bingoma pour le remplacer. A la Commission permanente de révision des textes, pas de connaisseurs du droit et de la langue française à Engoungoum. Même à la chancellerie de l’Ordre du Parti, Emmanuël Ekomi-Ekang, l’homme de « La minute du parti » n’a laissé aucun héritier digne d’être récompensé. C’est comme si à Ndjolé et dans toute l’Abanga-Bigné, il n’y a que des ignares ou des ingrats au PDG ! Ce qui est faux.

Car dans ce département, le pouvoir sait fort bien qu’il existe de fortes têtes, tout aussi bien faites, au-delà du seul PDG.

Mais pour ces cadres du PDG ou d’ailleurs de l’Abanga-Bigné, le dicton « Il vaut mieux avoir affaire au bon Dieu qu’à ses anges » doit avoir son sens. Personne ne s’y sentant obligé de se rapprocher d’une personnalité sectaire qui apparaît comme un repoussoir, pour aider, au-dessus d’elle, à éclaircir le ciel, pourtant assombri, du Bord-De-Mer. Parce qu’ils sont convaincus, que viendra toujours, le temps ; l’instant lent, du changement. Au détriment des uns et au profit des autres.

Dess Bombe

 

Article du 22 mars 2022 - 12:39pm
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