Dans une note d’information signée par le commandement en chef de la police nationale en date du 05 septembre dernier et dont Gabonclic.info a reçu copie, le général de division Serge Hervé Ngoma somme ses agents de stopper les contrôles routiers intempestifs sur toute l’étendue du territoire.

Dans ledit document, le général de division de la police nationale fait savoir que sa décision émane non seulement de nombreuses plaintes au sujet des rackets des transporteurs, mais également par l’interpellation des plus hautes autorités en tête desquelles, le président de la République Ali Bongo et le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha. « Tout policier réfractaire aux présentes dispositions et pris en flagrant délit de contrôle sera immédiatement présenté devant un conseil extraordinaire qui statuera sur sa révocation, de même qu’elle engagera la responsabilité du chef hiérarchique direct », a-t-il martelé. Après avoir rappelé au préalable les différentes missions que sont censés faire un agent de police.

Pour éviter tout désagrément, le général de division, Hervé Ngoma, invite le commandant en chef en second, chargé des unités opérationnelles et de la logistique, de même que le chef d’État-major des polices urbaines, à veiller au strict respect de ses décisions auxquelles il attache du prix. Il est à noter que cette décision intervient juste un mois après celle du Commandant en chef de la gendarmerie nationale, Yves Barassouaga, qui sommait également ses agents de suspendre les différents contrôles.

Si l’on sait que l’habitude est une seconde nature, on espère que le message passera et que les vielles habitudes n’auront pas la peau dure cette fois-ci. Car, qui va perdre son emploi juste pour un billet de 500 FCFA ou 1000 FCFA ?

Vichanie Mamboundou