Gabon : Le ministre de la Justice à l’École Nationale de la Magistrature

Par Brandy MAMBOUNDOU / 17 oct 2022 / 0 commentaire(s)
Erlyne Antonela Ndembet Damas s’est rendue à l’École Nationale de la Magistrature.

Au terme de la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, le lundi 10 octobre 2022, au Tribunal de Première Instance de Libreville, Erlyne Antonela Ndembet Damas, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargée des Droits de l’Homme et de l’Égalité des genres, s’est rendue à l’École Nationale de la Magistrature, où elle a pu s’imprégner des conditions dans lesquelles les élèves Magistrats et Greffiers sont formés.

Une visite qui témoigne de l’intérêt porté par les plus hautes autorités du pays à ladite école. L’approche du ministre qui s'inscrit dans la lignée des visites régulières des administrations et entités placées sous sa tutelle. Celle-ci lui aura notamment permis de s’imprégner des conditions dans lesquelles les élèves Magistrats y sont formés. Accueillie à son arrivée dans l’enceinte de l’École nationale de la Magistrature par le Directeur général, Pierre Ndong Aboghé, la Garde des Sceaux a eu droit à une visite guidée dans les différentes composantes de l’École Nationale de la Magistrature. Que ce soit dans les bureaux administratifs, les salles de cours, où elle a eu à échanger avec les étudiants, la bibliothèque, la salle informatique et l’espace prévu pour abriter la nouvelle annexe, le constat est le même.

Connue pour être le sanctuaire du pouvoir judiciaire, qui poursuit un idéal d’efficacité et de bonne justice, la nécessité de revoir les programmes de formation en y intégrant les cours qui tiennent compte de l’éthique et de la déontologie des personnels judiciaires pour mettre fin à la crise de confiance entre le justiciable et les Magistrats, a été présentée au ministre de la Justice par le Directeur général de l’École.

Il ambitionne de renouer les partenariats avec l’École Nationale de la Magistrature de Bordeaux, l’École de Greffiers de Dijon et l’École supérieure de Magistrature (ERSU) de Porto-Novo au Bénin, dans le cadre de l’OHADA. Le but étant d’éviter à l’ENM d’être en marge de la communauté juridique et judiciaire internationale. Une ambition à laquelle se greffe la volonté de s’ouvrir aux formations dont celle d’huissiers de Justice et des agents de la Sécurité pénitentiaire.

Selon le Pierre Ndong Aboghé, les magistrats et greffiers gabonais ont vocation à travailler dans les juridictions internationales telles que la Cour Pénale Internationale (CPI), la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), la Cour de Justice de la CEMAC et ERSUMA. Cette ambition est somme toute bénéfique, a-t-il précisé au terme de la visite du Membre du Gouvernement.

Plusieurs promesses ont été faites par le membre du gouvernement qui s'est dite satisfaite des avancées déjà élaborées.

Dess Bombe

Article du 17 octobre 2022 - 10:50am
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