Le ministre de l'Éducation Nationale a eu une séance de travail le 20 mars 2023 dernier avec le directoire de la Convention Nationale des Syndicats du Secteur de l'Education (CONASYSED). Au centre des discussions, la possibilité de baisser la pression pour désamorcer la grève annoncée comme prochaine par cette centrale syndicale. 

Il s'agissait surtout pour la ministre qui était assistée de son délégué,  de faire le point sur les solutions proposées ou en voie d'être appliquées, relativement au cahier de charge déposé par la convention syndicale sur la table de travail du premier ministre depuis le 23 janvier de l'année en cours.

 Il s'agit précisément des situations administratives des enseignants qui sont soit non payés, soit en cours d'intégration dans la Fonction Publique, soit encore non reclassés après formation ou ancienneté. Il s'agit également de situations de ceux à qui l'Etat doit des reliquats de salaire sous forme de rappels de solde.

Le reprise du dialogue entre la Conasysed et le gouvernement est en elle-même un signe d'apaisement dans ses relations avec le gouvernement. Sauf que voilà, jusqu'ici, la situation de Jean Rémy Yama toujours à la prison centrale n'a jamais été soulevée par la convention même lors d'une assemblée générale. Ni par les enseignants, encore moins par les leaders syndicaux.

Brandy Mamboundou