Gabon : Le Snec-ENS déplore un malaise dans la cogestion de l’Ecole normale supérieure
Au cours d’un point de presse, le samedi 2 novembre 2024, Hilaire Nzang Nyangone, président du Snec-ENS, a critiqué le déséquilibre dans la cogestion de l’établissement entre le ministère de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur.
Le Syndicat national des enseignants-chercheurs de l’Ecole normale supérieure (Snec-ENS) a récemment exprimé sa préoccupation sur la gestion de l’ENS, pour la formation des enseignants pour l’Education nationale. En effet, selon les textes fondateurs, notamment l’ordonnance N° 53/71 de 1971 et le décret N° 651 de 1995, la responsabilité de la présidence du Conseil d’administration de l’ENS revient au ministère de l’Education nationale, tandis que le ministère de l’Enseignement supérieur en assure la vice-présidence. Cependant, Nzang Nyangone déplore le fait que la gestion administrative et financière de l’établissement repose uniquement sur l’Enseignement supérieur, malgré l’implication limitée de l’Education nationale, qui se manifeste principalement par des directives sans engagement administratif ou financier.
Le syndicat a également souligné un manque d’importantes nominations, notamment l’absence d’un secrétaire général à l’ENS, qui oblige le directeur général à assumer des fonctions supplémentaires, un « rafistolage administratif » selon Nzang Nyangone. Ce blocage, attribué en partie aux interventions de l’Education nationale, nuit au fonctionnement optimal de l’ENS. Le Snec-ENS désire une solution pour rééquilibrer cette cogestion, en s’inspirant du modèle de l’Université des Sciences de la Santé (USS), qui est sous la tutelle unique de l’Enseignement supérieur tout en formant des agents pour le ministère de la Santé
Le syndicat insiste sur la nécessité de clarifier les responsabilités pour le bon fonctionnement de l’ENS, sans créer des conflits inter-ministériels.
Elzo Mvoula
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