Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Gabonclic.info en date du 16 novembre, le Syndicat national des enseignants-chercheurs sections Université Omar Bongo (Sec-UOB) est monté au créneau pour dénoncer l’attitude d’un autre âge de l’actuel secrétaire général dans le processus de recrutement des enseignants.

Moins d’une semaine après la sortie officielle du Syndicat national des enseignants chercheurs du Gabon, la section de l’UOB vient, à nouveau, fustiger le comportement de certains responsables de leur tutelle. En effet, d’après Mathurin Ovono Ebe, président de la section de l’UOB, le Secrétariat général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert des technologies, chargé de la Culture examinerait des dossiers de recrutement du personnel enseignants et chercheurs.

Le SNEC, par la voix de sa section de l’Université Omar Bongo (SNEC-UOB), vient condamner avec la dernière énergie, cette intrusion surannée, inexplicable et contra legem de la tutelle dans les prérogatives des différents responsables d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche. « Nous parlons d’intrusion parce que le recrutement du personnel enseignants-chercheurs du supérieur et de la recherche scientifique est du ressort des responsables des établissements en relevant. Et nous disons contra legem parce que la hiérarchie des normes des textes législatifs interdit que les dispositions d’un décret soient abrogées par celles d’un arrêté, un ministre ne pouvant, a priori, contredire un président de la République », a-t-il rappelé.

Au regard de ce qui précède, il dit prendre à témoin l’opinion nationale et internationale pour qu’elle réalise avec lui la « dangerosité » de cette « balkanisation » et les effets qu’elle pourrait produire sur le fonctionnement de ces deux secteurs d’activités.

Vichanie Mamboundou