Dans une lettre N°0027-2022/CL/P-sylaml datée du 18 juillet 2022, le Syndicat libre des agents de la mairie (Sylaml) interpelle l’édile de cette institution par rapport aux négociations entamées il y a quelques mois. Les partenaires sociaux disent ne plus vouloir être entraînés dans la farine après leur sollicitation pour une commission consultative.

Ça ne va toujours pas à la mairie de Libreville. Le calme que l’on voyait était en réalité le vent qui cache la tempête. Pour preuve, dans une correspondance adressée à la première responsable de cette administration, Joe-Fred Madouta, figure de proue du Sylaml, annonce les couleurs : « Nous avons le regret de vous tenir informée que pour ce qui concerne le Sylaml, nous n'avons pas l'intention de cautionner une forfaiture de plus qui a pour finalité de nuire aux intérêts des agents municipaux, faire dans le dilatoire de la distraction des partenaires sociaux entre autres ».

En effet, les membres du Sylaml ne croient pas aux intentions réelles de Christine Mba Ndutume de satisfaire les revendications des agents municipaux. Leur doute persiste parce que, disent-ils, depuis les premières assises, aucune décision n’a été exécuté. Pire, pour cette formation syndicale, le maire de Libreville aurait décidé de placer son mandat à la tête de la mairie de Libreville sous le saut de la violation des textes municipaux et la destruction des carrières et les aspirations des agents municipaux.

Fort de ce qui précède et résolument engagé à ne pas accepter toutes les manœuvres contre les intérêts de leurs collègues, le Sylaml entend mener plusieurs actions d’ici-là pour mettre au grand jour le plan « machiavélique » de bon nombre de responsables municipaux. Affaire à suivre de très près.

Dess Bombe