Suite aux nombreux décès enregistrés au sein du personnel de l'Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) sans cause apparente, depuis un certain temps, le Syndicat National des Ecogardes du Gabon (SYNEG) a organisé une assemblée, le lundi 08 mai dernier, avec l’ensemble des agents à Libreville dans l’optique de trouver des solutions idoines face à cette situation qui demeure une préoccupation majeure.

« Nous ne comprenons pas que depuis le premier janvier 2023, jusqu’au 08 mai, nous avons perdu cinq collègues. Soit un collègue par mois. C’est pourquoi nous avons décidé d'organiser cette rencontre pour essayer d’analyser ensemble les raisons qui pourraient conduire à ces décès inexpliqués. À moins de dix ans, nous avons perdu plus de trente agents. Ce qui n’est pas normal. Nous avons tenté de trouver des pistes de solution. Nous avons pris la décision d’adresser un message au Secrétaire général pour lui faire comprendre que la situation devient préoccupante », a déclaré Sosthène Engonga, secrétaire exécutif du Syneg lors d’un entretien accordé à la rédaction de Gabonclic.info.

Celui-ci a pris l’exemple d’un des leurs qui serait décédé le mercredi dernier à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, alors qu’il effectuait une mission, seul en voiture. « Il est parti pour une mission. Mais au moment de revenir, il aurait eu un malaise et il a perdu la vie. C’est pourquoi nous demandons à la tutelle de ne plus envoyer une personne seule en mission », a-t-il souligné.

D’après Sosthène Engonga, ces malaises interviennent dans des conditions de travail qui laissent à désirer. À cela s’ajoute le manque de contrôles médicaux. Il en va de même pour l’assurance-maladie complémentaire pour ces agents qui travaillent jours et nuits.

Elzo Mvoula