Gabon : Les abonnés de Moov Africa et Airtel crient au vol

Par Brandy MAMBOUNDOU / 12 juil 2022 / 0 commentaire(s)
les clients de ces maisons de téléphonie mobile disent avoir constaté que les promotions de double et triple crédits seraient une forme d’escroquerie bien huilée par ces deux entreprises.

Vrai ou faux, les clients des maisons de téléphonie mobile ont le sentiment que les offres promotionnelles de crédit ne sont pas sincères, d’autres pensent même qu’il s’agit d’une arnaque. Et pour s’en convaincre, ils font des démonstrations. Propos recueillis lors d’un micro-trottoir hier, lundi 11 juillet.  

Depuis que Moov Africa et Airtel sont plongés dans un duopole, les clients de ces maisons de téléphonie mobile disent avoir constaté que les promotions de double et triple crédits seraient une forme d’escroquerie bien huilée par ces deux entreprises. Pour ce client rencontré au centre-ville, tous les calculs le démontrent. Et il vocifère tout en calculant : « triple crédit, ça fait 15000 FCFA et là vous êtes facturé à 7, 5 FCFA et le temps de communication est toujours de 2000 secondes. Vous pouvez aussi vérifier cette démonstration en divisant : 5000 par 2,5 ; 10000 par 5 et 15000 par 7, 5 ».

Un autre est plus volubile : « Pourquoi les opérateurs économiques de la téléphonie mobile entretiennent le mensonge à propos du double crédit et triple crédits alors qu’il n’y a aucun avantage pour le consommateur comme ils le font croire. Que ce soit en simple, double ou triple crédits, le temps de communication est exactement le même. Démonstration crédit simple à 5000F, vous êtes facturé à 2,5F et votre temps de communication est de 2000 secondes. En double crédits, ça fait 10000F et cette fois vous êtes facturé à 5F la seconde et votre temps de communication est toujours de 2000 secondes »

Outre ces griefs à l’endroit des opérateurs de téléphonie mobile, il y a le fâcheux problème lié au crédit qui est directement utilisé une fois le forfait internet fini. Devant de telles accusations, les mis en cause sont priés d’apporter des éclaircissements à ce sujet. L’ARCEP est aussi conviée à jeter un regard sur ces soupçons car, un client fâché, c’est dix de perdu, a-t-on souvent coutume d’entendre . 

Vichanie Mamboundou

Article du 12 juillet 2022 - 10:04am
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