Au cours d’un entretien accordé à la rédaction de Gabonclicinfo, en date du 11 octobre 2022, les anciens travailleurs de la Société Nationale du logement social (SNLS) sont montés au créneau pour fustiger les décisions prises par l’actuelle directeur général de la Société Nationale Immobilière (SNI), qui a absorbé la première citée.

La situation financière des anciens employés de la SNLS ne serait toujours réglée. Et ce, depuis bientôt quatre longues années, malgré les décisions qui auraient eu lieu entre les deux entités avant absorption de la SNLS par la SNI.

Les Faits

Lors du Conseil des ministres du 16 novembre 2018, les autorités avaient pris la décision de procéder à la fusion-absorption de la SNLS par la SNI. Le vendredi 13 décembre 2019, soit près d’une année après ladite décision, une assemblée générale extraordinaire de la Société nationale du logement social, sous la présidence d’Ambroise Germain Banas a eu lieu. Une session qui a permis l’approbation de l’opération de fusion-absorption de la SNLS par la SNI. En effet, cette opération émanant du gouvernement a débouché sur la dissolution anticipée, sans liquidation, de la société absorbée d’une part et la fin des mandats des administrateurs et des commissaires aux comptes titulaires et suppléants d’autre part.

Des indemnités réclament à Hermann Kamonomono

Aujourd’hui, après trois ans d’attente, les ex-agents de la SNLS disent ne pas comprendre les décisions prises par l’actuel Directeur général de la SNI, qui aurait décidé de payer une entreprise à hauteur de 25 millions de francs CFA pour un travail déjà fait. Pire, ce denier aurait indiqué qu’il ne verserait plus cette indemnité. « Le problème ici est simple, lors de la fusion entre la SNLS et la SNI, il était question que la SNI prenne en compte le passif et l’actif en payant les indemnités des responsables de l’entité dissoute. Malheureusement, le Directeur général de la SNI, Hermann Kamonomono refuse catégoriquement de se plier à cette décision. Mieux, il paye encore les entreprises déjà payées par la SNLS », a fustigé l’un des ex-salariés de la SNLS.

Fort de ce qui précède, il serait mieux pour le Directeur général de régler cette dette afin de ramener la sérénité au sein de l’entreprise d’Etat dont il a la charge.

Elzo Mvoula