Gabon : Les auxiliaires de sécurité scolaire réclament de meilleures conditions de vie au ministère de l’Éducation nationale
Ce mercredi 27 novembre 2024, ces agents, sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale, ont organisé un mouvement d’humeur pour dénoncer leurs conditions précaires de travail. A travers cette manifestation, ils interpellent directement le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin d’obtenir des réponses à leurs revendications.
Ces agents, chargés d’assurer la sécurité et le bon déroulement des activités dans les établissements publics, dénoncent un statut qu’ils jugent dévalorisant. Sur leurs banderoles, ils réclament leur intégration officielle en tant qu’agents du ministère de l’Éducation nationale, mettant en avant l’importance de leur rôle dans le fonctionnement du système éducatif.
Les auxiliaires de sécurité pointent du doigt plusieurs dysfonctionnements, notamment l’absence de cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Ils réclament également le versement régulier des salaires à la place des indemnités actuelles, jugées insuffisantes et versées avec plusieurs mois de retard. Selon des informations recueillies, ces indemnités n’ont pas été payées depuis quatre mois, une situation qui pourrait s’aggraver d’ici décembre.
Loin de jeter de l’huile sur le feu, il faut souligner que ce mouvement d’humeur intervient alors que le ministère de l’Éducation nationale est déjà au centre de critiques des syndicats des enseignants de l’Ecole normale supérieure, notamment sa cogestion avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Ces revendications viennent ainsi amplifier les interrogations sur la gestion de ce département stratégique.
Ces auxiliaires de sécurité pour rappel, luttent contre la violence en milieu scolaire. Un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, ces derniers temps, avec le phénomène de la vente et de la consommation des drogues fortes au sein des établissements.
Vichanie Mamboundou
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