Dans un message à l’endroit de ses collègues enseignants en date du 29 août dernier, Marcel Libama invite au boycott de la rentrée des classes, fixée au 5 septembre prochain.

Il n'est pas allé avec le dos de la cuillère. Comme d’habitude, l’enseignant, très engagé dans la défense des droits des professionnels de la craie, dit ne pas comprendre la motivation qui anime les plus hautes autorités à lancer une année scolaire « précipitée ». En effet, l’argument de l’élection présidentielle avancée ne semble pas être suffisante pour débuter l’année dans des conditions inconfortables. « Où est le rapport entre l’élection présidentielle et l’école ? Il est pour nous inadmissible d’accepter cette rentrée scolaire précipitée. D’où, mon invitation aux enseignants à boycotter cette rentrée scolaire », a-t-il lancé.

Aussi, il rappelle que les vacances ne sont pas un luxe. Mais plutôt un temps donné aux enseignants et aux élèves pour se reposer afin de se ressourcer pour mieux redémarrer l’année qui suit. Devant cet appel de Marcel Libama, que fera Camélia Ntoutoume Leclercq, l’actuelle ministre de l’Éducation nationale ?

Brandy Mamboundou