Gabon : Me Paulette Oyane Ondo produit une Revue des droits humains
Jusque-là, le sujet a été rarement abordé par les médias. Et pourtant, il est à la base d’une bonne ou mauvaise santé. Prosaïquement, il est qualifié de « premier médicament » : l’alimentation. Aujourd’hui, ce vide est comblé ! L’œuvre de cette avocate inscrite au Barreau du Gabon est désormais en vente à Libreville et par la suite, dans les chefs-lieux de province.
Dans le premier numéro d’une Revue intitulée « La Chronique des droits humains » - qui se veut pédagogique (science et conscience) - bien documentée, et sur plus de quatre-vingts pages, Me Paulette Oyane Ondo, son auteure, déroule le tapis de cette problématique. En introduction, l’avocate inscrite au Barreau du Gabon note que « le droit à une alimentation adéquate et par ricochet le devoir de se nourrir est un droit qui est inhérent à chaque femme, à chaque homme et à chaque enfant ».
Problème, pointe l’avocate inscrite sur la liste des conseils de la Cour Africaine représentante internationale de l’Alliance Internationale des Femmes (AIF) auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) « il se trouve malheureusement qu’un grand nombre de personnes se voit refuser ce droit dans certaines parties du monde, notamment en Afrique. La dénégation du droit à une alimentation adéquate faite à certaines personnes n’est pourtant pas une fatalité ».
En adoptant une gouvernance fondée sur le respect des droits humains, les Etats peuvent endiguer cette triste situation. De ce fait, croit-elle savoir, « le droit à une alimentation adéquate étant un droit redevable, il conviendrait que les organisations de la société civile, qui sont un vecteur essentiel dans la défense des droits de l’Homme, soient capables de promouvoir une meilleure compréhension de ce droit ».
Aussi dans ce document, dont la promotrice a l’ambition d’offrir aux lecteurs un contenu facile et agréable à lire, Me Paulette Oyane Ondo explique-t-elle que son travail s’appuie « sur la conception des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies, La Déclaration de Pretoria sur les droits économiques, sociaux et culturels en Afrique, ainsi que sur la culture ancestrale africaine dans la mesure où nos ancêtres, qui étaient extraordinairement brillants, avaient déjà pensé à tout, il y a des siècles ».
Une revue à lire absolument !
Vichanie MAMBOUNDOU
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