Gabon : Privat Ngomo veut mettre fin à la France-Afrique

Par Brandy MAMBOUNDOU / 24 déc 2022 / 0 commentaire(s)
Privat Ngomo, leader du mouvement NewPower est longuement revenu le système France-Afrique.

Le vendredi 23 décembre dernier au cours d’une conférence de presse, Privat Ngomo, leader du mouvement NewPower est longuement revenu le système France-Afrique qui, jusqu’ici, semble avoir accouché d’une souris. Le classement des pays francophones en matière de développement dans la majeure partie des secteurs d’activités, pourrait soutenir cette hypothèse. Education, démocratie, création d’emploi en sont des exemples palpables. Le probable candidat à l’élection présidentielle d’août 2023 veut en quelque sorte mettre un terme à l’alliance d’un « autre âge ».

Comme tout le monde le sait, une élection présidentielle aura lieu au Gabon au mois d’août de l’année prochaine. A cette occasion, des questions d’une importance capitale seront débattues pendant la campagne. Elles alimenteront le débat républicain qui est d’usage en pareille circonstance, et mettront en lumière les enjeux et les défis auxquels doit faire face la nation gabonaise en ce début de millénaire, marqué par des changements majeurs tant politiques, économiques que sociétaux, un peu partout dans le monde.

« Nous disons que le Gabon ne peut pas rester en marge des mutations en cours. Il doit trouver toute sa place dans ce nouvel ordre multipolaire qui se dessine, garantissant une libre coopération entre pays souverains, pour un mieux-être des peuples, et cela, sous toutes les latitudes. Notre pays regorge de potentialités pour cela, mais il est rongé par un mal qui le détruit depuis maintenant plus de 62 ans », a-t-il lancé lors de sa conférence de presse.

En tant que Responsable général du mouvement NewPower et président de l’Organisation Néo panafricaniste de Souveraineté, Privat Ngomo dit être partie prenante à cette révolution africaine du millénaire commençant, qui verrait la renaissance de l’Afrique. Et c’est par rapport à cette vision qu’il entend désormais mener le combat pour la libération du Gabon. Pour lui, seul un Gabon libéré de l’emprise néocoloniale de la France gaulliste, et de facto souverain, maître de son destin, pourrait enclencher le vrai processus de développement national attendu par les populations gabonaises. « Le pays croule littéralement sous d’immenses richesses comme le pétrole, l’uranium, le manganèse, le lithium, le cobalt, le niobium, le tantale, le coltan, les terres rares, le cuivre, le zinc, le fer, l’or, le marbre, le diamant, les pierres précieuses, le bois, une importante forêt véritable réservoir de puits de carbone, un territoire arable à 80%, près de 800 kilomètres de côte regorgeant d’importantes ressources halieutiques, 13 parcs nationaux porteurs d’un potentiel éco touristique indéniable, une jeunesse gabonaise déterminée qui a la hargne de réussir, et enfin, des cadres gabonais, compétents et formés dans de grandes et prestigieuses universités du monde entier », a-t-il fustigé.

Elzo Mvoula

Article du 24 décembre 2022 - 10:36pm
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