Si l'arrivée du géant de la restauration KFC au Gabon, précisément à Libreville, était une occasion de proposer aux gabonais une nouvelle offre alimentaire, le constat est que ses établissements ferment de plus en plus depuis un moment.

En s'installant dans la capitale gabonaise, KFC avait cru miser sur une nouvelle aventure et espérait une pérennité sur le marché et une rentabilité avérée. Or, C'était sans compter sur les habitudes culinaires de la population gabonaise. Celle-ci, en majorité, préférerait s'alimenter dans ce qui est communément appelé « dos tourné ». Une habitude alimentaire difficile à changer.

En effet, les menus dans les « dos tournés », ou chez les grillades de poulets, ne sont peut-être pas à la hauteur de ceux proposés dans les surfaces comme le KFC. Mais ils ont le mérite d'être accessibles au plus grand nombre à cause du coût financier, dans un pays où plus de la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté. La fermeture des restaurants de l'enseigne KFC prouvent à suffisance que les habitudes alimentaires ont pris le dessus. Pour certains Gabonais : « La suprématie des « nikes » (ailes de poulets braisées) et des dos tournés a eu raison de KFC ».

Dess Bombe