Le mardi 16 août dernier, à la veille du 62ème anniversaire du Gabon à l’accession a souveraineté internationale, comme à l’accoutumé, chaque Gabonais fait un bilan de son pays. Si pour le les tenants du pouvoir les choses semblent avoir bougés depuis 2009, le constat n’est pas le même pour la plupart des Gabonais. Pour ceux de l’opposition, rien n'a bougé positivement. Raymond Ndong Sima, l'ancien Premier ministre s’explique et avance des arguments pur soutenir cette pensée.

Rien ne semble aller pour le pays de Léon Mba et Omar Bongo Ondimba. Pour preuve, la célébration de l’indépendance commémorant cet événement aurait du plomb dans l’aile. Pour l’ancien candidat à la présidentielle de août 2016, tout résiderait dans deux aspects. Il y a le fait que les acteurs majeurs à l’avènement du pays à sa souveraineté commencent à disparaître. L’autre fait plus important serait l’absence des performances économiques, politiques et sociales. « Ils sont même de plus en plus nombreux ceux qui se demandent ce qu’on fête, tant le tableau d’ensemble est sombre. Des retraités à la peine pour percevoir leurs pensions, plusieurs jeunes diplômés à la recherche d’un emploi. Des hôpitaux publics dans de nombreux cas réduits au service minimum. Des villes et des provinces ramenées à la bougie et à la lampe à pétrole, condamnés à manger de la nourriture congelée décongelée et recongelée. Des routes défoncées qui provoquent une augmentation significative d’accidents », A égrené l’ancien chef du gouvernement, tout en rappelant les révélations fracassantes, sur les détournements des deniers publics, faites par les anciens hommes forts du palais du bord de mer, lors de leur passage devant la justice et qui croupissent actuellement à « Sans famille ».

Au regard de tout ce qu’il dénonce, il espère que demain, le Gabon pourra surmonter toutes ces difficultés.

Brandy Mamboundou