Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Gabonclic.info le week-end écoulé, le parti pour la Réappropriation, son Indépendance et sa Reconstruction (REAGIR) fait savoir, entre autres, qu’il sera auditionné dans quelques jours par la Cour constitutionnelle.

Le mandat de l’actuel bureau du Centre Gabonais des Élections (CGE) est arrivé à son terme depuis plusieurs mois déjà. Sauf voilà, celui-ci continue d’exercer en parfaite « illégalité ». Une position que ne digèrent guère les responsables de la plateforme « Gabon d’abord » et plusieurs partis de l’opposition. En effet, la dernière semaine du mois de septembre dernier, le parti de l’opposition Réagir a saisi la cour constitutionnelle pour constater elle-même la situation. « Gouverner, c'est prévoir. Il vaut mieux prévenir que guérir. Que les institutions respectent la loi. Ce n'est pas une faveur à faire, mais une exigence légale associée à la paix sociale. Qu'elles ne donnent pas de mauvais signaux pour 2023. Et, surtout, que la vraie volonté des Gabonais dans les urnes soit enfin respectée en 2023 », a indiqué le porte-parole dudit parti dans le communiqué.

Avant de se poser les questions de savoir, « Quel est le message du Gouvernement, par ce viol de la loi, alors qu'on s'achemine vers une année électorale cruciale en 2023 ? Nos parents du Parti Démocratique Gabonais ne tirent donc aucune leçon de ce qui s'est passé en 2016 au Gabon ? Même les événements dramatiques en cours au Mali et au Burkina Faso ne les interpellent-ils pas ? A-t-on déjà oublié la tentative de coup d'État des jeunes militaires de la GR, dont Kelly Ondo, en janvier 2019 ? ».

Des nombreuses questions qui demeurent pour le moment sans réponse. Espérons dès cet instant que la garante des lois règle le cas échéant avant les élections partielles qui doivent avoir lieu ce mois en cours.

Elzo Mvoula