Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Gabonclic.info, en date du 10 octobre, Réagir, parti de l’opposition, se réjouit de la décision de la Cour constitutionnelle quant à sa requête déposée la semaine dernière au sujet de la « caducité » du bureau du Conseil Gabonais des élections.

Sa décision rendue le 06 octobre et notifiée le 10 octobre dernier aux requérants, la requête introduite par le parti Réagir, auprès la Cour constitutionnelle, que dirige Marie Madelaine Mboransthou, a été jugée recevable. Sur le fond : la Cour a rejeté l'interpellation visant la suspension des actes actuellement posés par le bureau du Centre gabonais des élections et son renouvellement avant la tenue des législatives partielles de ce mois d'octobre 2022. Par contre, la Haute juridiction, contrairement à sa précédente décision no 0025/CC du 25 juin 2020, a désormais exigé que le renouvellement du bureau du CGE intervienne dans le mois suivant la proclamation des élections législatives partielles des 15 et 29 octobre 2022.

Pour les responsables du parti Réagir : « La recevabilité de notre requête et la fixation d'une date butoir et sans équivoque pour le renouvellement du bureau du CGE constituent une avancée de la marche vers le respect de l'Etat de droit, tel qu'exigé par notre Bureau exécutif, mais aussi par la coalition des partis politiques de la PG 41 et la Plateforme partenaire Gabon D'abord, qui l’a d’ailleurs rappelé lors de sa quatrième sortie samedi dernier à Libreville ». Souvent taxée d’être à « la solde des tenants du pouvoir », il faut reconnaitre que ces derniers temps, la Cour constitutionnelle ne cesse de prendre des décisions qui, du moins, seraient loin de ce que l’opinion pouvait attendre. À cette allure, faut-il s’attendre à des surprises en 2023 ? Affaire à suivre.

Elzo Mvoula