Dans sa dernière publication du samedi 13 août 2022, Firmin Michel Emvo Nzué est longuement revenu sur l’état des routes du Gabon qui laisse à désirer. Pour lui, le Plan d’accélération de la transformation (PAT) ne serait qu’un simple mot contrairement à ce qui se passe sur le terrain. L’état du tronçon Bitam-Minvoul, dans la province du Woleu-Ntem en serait le parfait exemple.

La plupart des pays producteurs et exportateurs du pétrole ont connu un développement en matière d’infrastructures. Les routes, échangeurs et d’autres équipements infrastructurels sont bien visibles au Nigeria, en Guinée Equatoriale, les Emirats Arabes Unis et bien d’autres. Mais malheureusement, le Gabon n’a point su profiter de l’or noir, s’inscrivant plutôt dans la classe des « échoués ». Pour preuve : la qualité des routes et différents ponts qui datent du moyen âge sont encore perceptibles. Une situation que dénonce Firmin Michel Emvo Nzué, Conseiller nationale du parti Les Démocrates pour le compte du district Bikondom, dans le Woleu Ntem.

En effet, sur le parcours Bitam-Minvoul, deux villes du Woleu Ntem, la route est rompue au passage d’un cours d’eau, où le pont a cédé, isolant ainsi le chef -lieu du Haut-Ntem du reste de la République «. Et pendant ce temps, on procède au siphonage de nos milliards de francs CFA à des fins inconnues et inutiles. C’est vraiment inacceptable que le PDG miroite le PAT qui n’existe que de nom. Nous aurons crû que la Transgabonaise était une nouvelle route. Alors que c’est curieusement la même nationale 1 qui n’a jamais été goudronnée de façon régulière sur cent kilomètres », a regretté Firmin Michel Emvo Nzué.

Brandy Mamboundou