Gabon : Telesphore Obame Ngomo interpelle Sylvia Bongo Ondimba

Par Brandy MAMBOUNDOU / 18 aoû 2022 / 0 commentaire(s)
Selon Telesphore Obame Ngomo, la dégradation de l'image de Sylvia Bongo vient du Palais du bord de mer.

Dans une lettre ouverte adressée à Sylvia Bongo Ondimba, l’épouse d’Ali Bongo en date du 17 Août 2022, Télesphore Obame Ngomo, président de l’Organisation patronale des médias (OPAM) est longuement revenu sur la dégradation de l’image de la première dame Gabonaise.

Pour le président de l’OPAM, les responsables de la perte de crédibilité de Sylvia Bongo et sa fondation serait le fruit de certains organes de presse contrôlés depuis le palais du bord de mer par quelques « amateurs » qui ne manquent pas d’ailleurs de bafouer les règles de déontologie à tout moment.

« Quel regard les Gabonais, les diplomates en poste dans notre pays, ont-ils désormais de l’épouse du président de la République, dont la Fondation aurait reçu plusieurs centaines de millions de francs CFA, de l’argent issu des détournements des fonds publics, comme l’affirme le chef d’accusation qui accable Patrichi Tanasa, l’ancien Directeur général de Gabon oïl Compagny (GOC) ? » s’est interrogé le patron de l’OPAM en s’adressant à Sylvia Bongo Ondimba.

En effet, pour le directeur de publication du journal « Le verbe de Ngomo », de Léon Mba à Omar Bongo Ondimba, le nom d’une première dame n’a jamais été impliqué et cité dans des affaires liées aux détournement e fonds publics. Sauf que, dit-il, tout aurait changé depuis que des « amateurs » ont cru bien faire en outrepassant les règles de l’art dans la presse sans pourtant connaître les contours et pourtours du métier de la presse.

En clair, selon TON, tout ce désordre serait le fruit de Jessy Ella Ekogha, qui se comporterait en grand Manitou. « L’opinion publique sait que Jessy Ella Ekogha était au service de votre Fondation. Donc, il est fort probable qu’il réponde de votre parrainage. Le propulser à un tel niveau de l’État alors qu’il n’en n’a pas la carrure est un mal qui a été fait à notre pays », peut-on lire dans le document.

Fort de ce qui précède et à un an de la présidentielle, s'autoriser un bras de fer avec les organes de presse, n’arrangerait absolument rien. L’OPAM exige enfin, de la part de ceux-là qui ont terni l’image de la presse libre et indépendante, des excuses publiques.

Elzo Mvoula

Article du 18 août 2022 - 9:46am
Article vu "en cours dév"

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