Dans le but de freiner l’évolution de certaines maladies endémiques en Afrique, l’ONG AMFES entend mener plusieurs actions, à l’instar du rendez-vous médical qu’elle organisera à Libreville au début du mois de juillet prochain.

Bien avant l’avènement de la pandémie à coronavirus, le monde, principalement l’Afrique était déjà victime de plusieurs maladies, notamment le paludisme, qui est aujourd’hui la principale cause de mortalité sur le continent. Viennent se greffer d’autres maladies tout aussi mortifères comme le cancer, l’insuffisance rénale et bien d’autres maux qui minent dangereusement la santé des Africains. Afin de rappeler aux dirigeants africains l’existence de ses endémies qui continuent à faire des victimes en Afrique et dans l’optique d’y apporter quelques débuts de solution, plusieurs organisations non gouvernementales se retrouveront fin juin, début juillet 2022 à Libreville.

En effet, au cours d’une conférence de presse organisée le jeudi 26 mai 2022, l’Organisation non gouvernementale française d’Assistance médicale dans les formalités d’évacuation sanitaires (Amfes) que dirige Marie Avorbang Minko, entend œuvrer pour ralentir l’évolution des maladies endémiques en Afrique. Ces assises de l’ONG française auront pour thème : l'information, la prévention pour mieux éradiquer les maladies endémiques en Afrique. « Sur les 20 associations inscrites sous le registre de leurs ambassades, 15 ont un projet et une pathologie bien spécifique qu’elles présenteront au cours de ces assises qui s’annoncent riches en échanges. Les cinq restantes vont parler de la covid-19 », a expliqué la présidente de l’organisation devant la presse.

Homme politique, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, le président du parti Gabon Nouveau (GN), Mike Jocktane, a été choisi pour parrainer cette grande messe. Pour celui-ci, la santé n’a pas de parti politique, elle n’a pas d’ethnie ou de nationalité. C’est pourquoi, il entend mettre en œuvre toute son énergie pour la réussite de cet événement. D’autant plus qu’aujourd’hui, personne n’est sans savoir que le système sanitaire présente de nombreux manquements. Les derniers mouvements d’humeur dans ce secteur en sont un témoignage.

Il est à noter que pendant plus de deux longues années, la covid-19 a occupé l’attention des gouvernements à travers le monde, ce qui a eu pour conséquence la négligence des autres maladies. Au Gabon, les personnes vivant avec le VIH sida ne peuvent pas en dire le contraire. Or, pendant ce temps, de nombreuses personnes décèdent, parfois par une simple inattention sur le mal dont elles souffrent. Espérons juste que l’initiative portera des fruits positifs. Tout étant question d’une volonté politique.

Brandy MAMBOUNDOU