Gabon : Urgence d’une « entente minimale de la classe politique, avec le président de la République » pour faire avancer le Gabon !

Par Brandy MAMBOUNDOU / 15 aoû 2021 / 0 commentaire(s)
Guy Nzouba Ndama, le 13 juillet 2021 à Libreville.

Guy Nzouba estimait, dans une interview accordée à notre rédaction le 23 juillet 2021, que cet idéal est loin d’être en option. C’est un impératif pour vaincre la sinistrose ambiante. Il reste désormais à Ali Bongo Ondimba de donner une suite favorable à cette demande répétée de ses compatriotes.

Le président du parti « Les Démocrates », serein et fidèle à son franc-parler, répondant à l’une de nos questions relatives au climat délétère dans la Nation, alors que la Côte d’Ivoire est sur la rampe de la réconciliation, y répondait : « un chef doit être à l’écoute de tout le monde. Un chef ne doit pas être rancunier. C’était ça la force d’Omar Bongo. Il avait mis la rancune dans sa poche. Ce n’était pas un instrument politique pour lui ».

Déjà, se rappelle-t-on, le 13 décembre 2019 à Mouila, Guy Nzouba Ndama, lors d’une déclaration solennelle, suggérait à Ali Bongo Ondimba « de jouer son rôle de président de la République, de chef de l’Etat, en convoquant, la classe politique, pour une analyse sans complaisance de la situation. Moi Nzouba Ndama, en tant que président du parti Les Démocrates, je le reconnais comme président de la République. Il est à son poste de président de la République. Mais le pays a besoin de voir une autre forme de gouvernance. Cette autre forme de gouvernance ne peut partir que d’une concertation réelle entre les forces vives de la nation. D’autres disent qu’Ali Bongo doit partir ; moi je dis qu’Ali Bongo est président de la République, il garde son poste jusqu’à la fin de son mandat. Mais entendons-nous sur l’essentiel, sur un minimum, pour que le pays reparte ».

C’est pourquoi, estime l’ancien président de l’Assemblée nationale et ex-proche collaborateur d’Omar Bongo Ondimba : « Tant qu’il n’y aura pas cette entente minimale de la classe politique, avec le président de la République, nous n’avancerons pas. Aujourd’hui, on parle de la paix de braves, y en a qui parlent de dialogue ; moi je dis que, quel que soit le terme, il faut absolument une rencontre entre le président de la République, son gouvernement et la classe politique ».

Elzo MVOULA

Article du 15 août 2021 - 4:12pm
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