Les alentours du stade Omnisports de Petit Paris, dans le 3e arrondissement de la commune de Libreville, sont, depuis plusieurs années, inondées par des garages à ciel ouvert. Obstruction de la voie publique, huiles usées, pièces de voitures, etc… le commerce est florissant et peut-être aussi rentable pour la mairie qui a laissé prospéré ces garages sauvages qui perturbent énormément la circulation des automobilistes. 

Les riverains se sont accoutumés à ce paysage de voitures en réparation… Les « médecins » de véhicules tournent à longueur de journée dans la zone de Petit Paris pour vendre des pièces de voiture, en réparer une, en remorquer celle-là, etc. Autrefois fleuron de la modernité urbaine galopante, Petit Paris est devenu un quartier bruyant, sale, où les bars se la disputent avec les garages. Le tout favorisé par un stade Omnisports détruit, en travaux puis en arrêt de travaux depuis belle lurette. Le centre Gahouma, qui accueille les services du Comité de pilotage de lutte contre le Coronavirus (Copil), voit le marchandage autour de lui. Klaxons, piétons, détritus de tous ordres, petits commerces, et ces garages sauvages font le tableau vivant de Petit-Paris, quartier devenu presqu’une poubelle de pièces de voiture, en plein cœur de Libreville, non loin de la Présidence de la République. 

Les rues se sont rétrécies, la vie aussi. A la mairie du 3e arrondissement, l’assiette des taxes s’est au contraire élargie. Pendant ce temps, le quartier recule, tout est à la promiscuité, au bruit, aux difficultés de circuler et de stationner. Aucun parking en vue. Tout se passe comme si le marché de Mont-Bouët avait colonisé toute la zone qui comprend les Akébé et Nombakélé.  

Que dit le maire face à cette situation ? Ce silence est-il un signe de complicité et donc de laissez-faire ? 

Dess BOMBE