Immobilier : 1TF, cette vraie offre démocratique de la Sni.

Par Brandy MAMBOUNDOU / 07 juil 2021 / 0 commentaire(s)
En plus de l'opération des titres fonciers, la Sni doit mettre l'accent sur les logements sociaux, qui est sa vocation.

A l’inauguration, ce 5 juillet, par la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, de la cité « Les Parasoliers » dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, le débat sur l’accessibilité des logements de la Société nationale immobilière (Sni) a refait surface. Si, en effet, le coût et le loyer des habitations n’est pas à la portée de toutes les bourses, il reste que la Sni peut, à travers l’offre 1TF (1 titre foncier), aider les habitants du Grand Libreville à régulariser leur situation auprès des services du cadastre et de l’urbanisme.

Combien de Gabonais sont capables de s’offrir un appartement dont le prix oscille entre 29 millions et 43 millions de FCFA ? Ou de payer un loyer mensuel de 500 000 FCFA pour un appartement de trois chambres ? Ou encore un loyer mensuel d’au moins 250 000 FCFA pour une habitation de deux chambres exiguës ? L’offre publique, à plus forte raison l’offre privée, étant hors de prix, les Gabonais se débrouillent comme ils peuvent. D’où l’habitat spontané et les constructions anarchiques.

En attendant la réalisation d’un nouveau projet de logements sociaux, la Sni permet aux habitants du Grand Libreville disposant d’un cadre bâti d'obtenir le titre de propriété de leur parcelle ou titre foncier (TF). Dénommée « 1TF », cette facilité concerne les personnes vivant dans la commune d’Owendo, dans les zones d’Akournam, Nomba-Domaine et Sni-Rails. Dans la commune d’Akanda, les zones cibles sont Avorbam, Malibe, Mangouba et Marseille.

Les démarches se font tous les jours ouvrables au siège social de la Sni, à Likouala, dans le 3e arrondissement. Tout candidat à cette aide administrative doit prévoir des frais de procédure. La Sni, qui s’assigne l’obligation de résultats, se charge d’affronter les tracasseries dans les services du cadastre et de l’urbanisme, dont les usagers n’ont de cesse de se plaindre.

Qu’à cela ne tienne, même si les coûts des matériaux et des travaux de viabilisation des espaces, sans oublier la main-d’œuvre, ont forcément augmenté, les tarifs des logements de la Sni ne correspondent plus au concept de logements sociaux. L’Etat et la Sni doivent redoubler d’imagination pour des offres démocratiques, comme du temps des cités Likouala ou Sni Owendo.

L’offre des parcelles viabilisées à 28 000 ou à 35 000 FCFA le mètre carré n’est pas non plus à la portée de la classe moyenne.

Elzo MVOULA

 

Article du 7 juillet 2021 - 12:56pm
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