Il y a quelques mois, le gouvernement a lancé un concours pour primer l'arrondissement le plus propre. Le constat sur le terrain est désolant avec une ville de Libreville qui croule sous le poids des ordures.

En lançant le concours de l'arrondissement le plus propre, le gouvernement avait voulu lutter contre l'insalubrité qui ne cesse de ternir l'image de Libreville. Mais, force est de constater que depuis cette décision, la capitale gabonaise croule plus que jamais sous des immondices au grand damne des populations. D’Alibandeng, en passant par le carrefour Léon Mba, Batavea, Likouala, Petit-Paris, Dragages, pour ne citer que ces endroits, le constat est alarmant. Entre les déchets plastiques, les ordures ménagères et autres déchets solides, les rongeurs n'ont plus qu'à faire leur choix.

Les populations qui subissent la loi des odeurs nauséabondes à répétition. Désormais exposées à toutes sortes de maladies, elles ne savent plus vers qui se tourner. Entre la mairie et le gouvernement, se cache le coupable.

Comme une malédiction, le concours de l'arrondissement le plus propre n’a eu que l’effet contraire. Les immondices n’ont jamais aussi dominé les rues et avenues de la ville. Mieux, face à l’incapacité des pouvoirs publics, le concours lancé pour encourager les populations à mieux collecter les ordures, ne serait-il pas responsable de cette situation décadente ? Car, les entreprises commises à cette besogne de salubrité publique, se seraient croisées les bras et laisser les mairies d’arrondissement se débattre pour le prix du gouvernement. Au regard de cette situation de putréfaction des rues de la capitale, le gouvernement ne sera-t-il pas amené à annuler cette initiative improductive ?

Alors une seule question fleurit les lèvres des habitants de Libreville : qui est formellement responsable de cette insalubrité généralisée ? Puisque dans ce semblant d’abandon des gouvernants, nul ne sait si le gouvernement de Rose Christiane Ossouka a réellement accompli ses devoirs envers les entreprises commises à la tâche. S’il est avéré que ce sont les entreprises qui ont failli à leur devoir, le Premier ministre ne doit s’en prendre qu’au département ministériel de tutelle. Rien que cela !

Dess Bombe