Le président du parti COD EM, Housseini Amion Guindo,  est monté au créneau pour fustiger  la gestion de la Transition dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le vendredi 4 juillet dernier. Il a notamment dénoncé le musèlement de l'opposition et le manque de transparence dans la gestion des ressources publiques.

Le Président Guindo a critiqué le choix de Sikasso pour le lancement de l'opération de distribution de vivre. Un geste qu’il considère comme un signe de la précarité croissante dans la région. Il a également regretté que le Président de la transition n'ait pas profité de sa visite dans la 3ème région du Mali pour aborder des sujets plus importants, comme le paiement des cotonculteurs et la situation sécuritaire. Sur ce dernier point, Housseini Amion Guindo a alerté sur la présence croissante des djihadistes dans la région de Sikasso, affirmant que « les djihadistes se sont installés à Sikasso sous cette Transition ». Il a également dénoncé le fait que de nombreuses localités du centre du pays aient signé des accords de non-agression avec les djihadistes, faute d'action suffisante de la part des autorités.

Pour sortir le Mali de cette crise, Guindo a appelé à l'unité nationale et à la collaboration entre les autorités et le peuple. Il a plaidé pour une implication plus importante des populations locales dans la lutte contre l'insécurité et a regretté que « toutes les voix discordantes soient muselées ou emprisonnées ».

Un message d'espoir.

Le Président de Convergence pour le développement du Mali (CODEM), a proposé plusieurs solutions alternatives pour sortir le Mali de la crise, notamment : impliquer les populations locales dans la lutte contre l'insécurité, organiser des concertations nationales pour trouver des solutions concertées, respecter les lois et les libertés individuelles et faire preuve de transparence dans la gestion des ressources publiques

Housseini Amion Guindo a enfin conclu en lançant un message d'espoir aux Maliens, affirmant que « le Mali se relèvera de cette crise si nous nous donnons la main ».

Hamadoun Alphagalo (de notre correspondant permanent au Mali)