Les modifications constitutionnelles nées des Accords d’Angondjè en 2017, ont eu pour effet de rétrécir les effectifs du Sénat, tout en élargissant les circonscriptions que devraient désormais conquérir les postulants à la fonction sénatoriale. C’est le cas, entre autres à travers le pays, de Raphaël Mangouala dans l’ensemble du département de l’Abanga-Bigné, la commune de Ndjolé incluse.

Dercia-Clesha Akouma-Mbeng

S’il y a une personnalité sur laquelle pèsera l’essentiel du poids des joutes électorales de l’année prochaine, aussi bien dans la commune de Ndjolé, que sur le reste du département de l’Abanga-Bigné ; c’est bien Raphaël Mangouala.

Déjà jusque-là en charge de défendre les couleurs du Parti Démocratique Gabonais dans le département regroupant les cantons Ebel-Alèmbè, Ebel-Menguègne, Bifoun-Wéliga et Samkita, le sénateur réélu l’année dernière, a vu son fief s’élargir jusqu’à la commune de Ndjolé en 2018. Les 19 conseillers de la ville contribuant désormais, eux aussi, avec leurs collègues départementaux, à l’élection de l’unique élu national appelé à siéger à la chambre haute du parlement gabonais. Ce qui est loin d’être une gageure. Même si l’homme portait depuis longtemps, presque la moitié du fardeau du député du premier siège qui compte pratiquement la moitié des électeurs potentiels de la circonscription. En effet, s’il y a 4265 inscrits sur le siège que brigue depuis de nombreux mandats Denise Mekam’ne, 1617 de ces derniers votent plutôt massivement dans le canton nord, véritable vivier électoral pour le parti au pouvoir.

Pour les scrutins de l’année prochaine, Raphaël Mangouala devra être plus que jamais au four et au moulin. Battant campagne de Wéliga à Bifoun. D’Ebel-Abanga à Samkita. Dans tous les quartiers de la ville de Ndjolé. De sa banlieue, après Mbilavion, à Engoungoum à la limite avec Mitzic, et dans tous les chantiers du canton Nord. Du sacré boulot. Et une véritable débauche d’énergies en perspective !

Nicolas NDONG ESSONO