Le lundi 05 septembre dernier, une franche de l’opposition s’est rendue chez le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, au sujet des élections couplées qui pointent à l’horizon.

Au cours de ce troisième trimestre de l’année, plusieurs parties de l’opposition se sont retrouvés pour mettre en place un mémorandum au sujet des élections présidentielles au Gabon. Dans un document cosigné par Barro Chambrier, du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Paulette Missambo, de l’Union Nationale (UN), Guy Nzouba Ndama, de Les Démocrates (LD) et bien d’autres acteurs politiques, il est clairement question de revoir les processus électoraux jusqu’à la proclamation des résultats. L’objectif, selon ce document, est d’avoir des élections apaisées contrairement à celle de 2016 et les précédentes. Une idée très louable.

Tenant compte du mutisme inquiétant des autorités chargées d’organiser lesdites élections, ces présidents de partis politiques ont décidé de se rendre, le lundi 05 septembre dernier, au ministère de l’Intérieur, où ils ont rencontré le ministre d’État, Lambert Noël Matha, pour savoir exactement ce qu’il en est à ce sujet. « Notre démarche patriotique et républicaine de ce jour s’inscrit dans la volonté, d’éviter toute contestation électorale à venir, d’une part, et de mettre fin aux violences qui en résultent, se traduisant par de nombreuses pertes en vie humaine d'autre part. », a indiqué Barro Chambrier.

Si aux dires de Paulette Missambo, le ministre Matha a réagi positivement, la question de savoir si les recommandations émises seront prises en compte demeure toujours sans réponse. Dans tous les cas, les jours passent et les élections approchent à grande vitesse.

Dess Bombe