Même si, diront les pessimistes, nous naviguons au milieu d’une République plongée dans une déchéance avancée, humainement, il serait incohérent de fermer, depuis une semaine, un service public. Et pourtant, au pays de « Mapoma », au bord de l’Ivindo, c’est le cas. Et si le ministre de la Justice, pour une fois, exigeait des explications pour passer de la parole à l’acte !

Après les opérations Mamba (2017) et Scorpion (2019), une autre action serait dans les tuyaux pour traquer les délinquants de notre pays tapis…dans l’opposition oh pardon dans les arcanes du système Bongo-PDG. Comme quoi, Ali Bongo connaît désormais où se trouvent ses vrais ennemis.

Comme le veulent les usages diplomatiques, après avoir remis ses Lettres de cabinet au ministre des Affaires étrangères, la nouvelle coordinatrice résidente des Nations unies au Gabon est allée au Palais Rénovation, comme cela se dit fréquemment, « montrer son visage » au président de la République.

Alors que jusque-là toutes les options étaient envisagées, par rapport à l’origine de ce désastre, notamment criminelle ou accidentelle, désormais la forte probabilité d’un acte prémédité est explorée. Voici pourquoi.

De la même génération qu’Ali Bongo, le président du RPM n’a jamais tremblé face aux actes d’intimidation. Les Emergeants ont trouvé là un adversaire de taille. Ce qui expliquerait, vrai semblablement, leur peur panique lors de son séjour dans le Haut-Ogooué.

Pour perturber la tournée de la délégation du RPM dans la Sébé et Bayi Brikolo, cette stratégie a été conçue depuis Libreville par ce groupe de Pdgistes. Problème, au dernier moment, « l’invité indésirable » (Dixit MOO) avait changé de programme. Tout même, l’activité a eu lieu.

Entre propos haineux, mensonges, arrogance…l’enfant terrible d’Ayanabo croit se sortir, moralement, humainement et républicainement de cette embarrassante histoire. Erreur ! Son implication supposée ou réelle dans la désormais « affaire Barro Chambrier à Okondja » l’exclue manifestement des dépositaires de l’autorité de l’Etat, digne de ce nom.

En tournée politique dans le Haut-Ogooué, Alexandre Barro Chambrier et sa suite ont été victimes des actes anti-démocratiques dans certaines localités de cette province. Une situation intolérable dénoncée déjà par la société civile et les leaders politiques des forces de changement qui se projettent d’organiser, dans les tout prochains jours, une grande rencontre pour mettre fin à ces pratiques d’un autre âge.

En voulant coûte que coûte perturber le déroulement de la tournée de Barro Chambrier dans le Haut-Ogooué, « une horde de délinquants primaires », venue de Libreville, a provoqué une pagaille sur l’axe Okondja-Aboumi...

De passage dans cette ville, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et sa suite, en tournée dans le Haut-Ogooué depuis jeudi dernier, ont subi des actes d’un autre temps. Notamment des difficultés d’accès à des chambres d’hôtel et des manœuvres d’intimidation nuisibles au vivre-ensemble.