Contrairement à ce que nous disions, Ali Bongo n’a ordonné aucun paiement de la PPB, en plus d’une indemnité de retard. C’était, tout simplement, un gros poisson d’avril.

Comme il est de tradition, la presse fait des canulars (poisson d’avril) le premier jour du mois d’avril. Le nôtre portait hier sur la situation délétère au sein des régies financières. Là-bas, les fonctionnaires des « mamelles de l’Etat » ne décolèrent pas. Privés la prime de performance budgétaire (PPB), pour non-atteinte collectivement des objectifs, ils crient à l’injustice.

Voilà la face réelle de ce poisson d’avril. Pour le reste, Ali Bongo Ondimba n’a accordé aucune grande interview à « L’Union », comme ont pu le constater ce matin les nombreux lecteurs de ce confrère ; ni ordonné un quelconque paiement de la PPB pour le mois de février. Le chef de l’Etat n’a pas non plus tapé du poing sur la table pour appeler les membres de son gouvernement à satisfaire les attentes de ces fonctionnaires.

Toutefois, le contenu de notre poisson d’avril a plu à nos lecteurs. Bon nombre d’entre eux ont ajouté foi à ces propos fictifs du président de la République. Tant ils étaient de saison et permettaient de rassurer les uns et les autres. Dans tous les cas, nous remercions tous ceux qui ontdégusté notre poisson d’avril.

A l’année prochaine, si Dieu le veut !

elzo MVOULA