UOB : Les enseignants-chercheurs dénoncent un « génocide » intellectuel.

Par Brandy MAMBOUNDOU / 20 avr 2021 / 0 commentaire(s)
La section de l’Université Omar Bongo du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec-UOB) réclame de meilleures conditions de travail et d'apprentissage.

La section de l’Université Omar Bongo du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec-UOB), par la voix de son président, Mathurin Ovono Ebé, a réclamé, au cours d’une conférence de presse ce 19 avril, de meilleures conditions de travail et d'apprentissage, dénonçant un « génocide » intellectuel organisé par le gouvernement.

Le Snec-UOB a marqué sa surprise face à l'annonce du gouvernement de lancer l'année académique 2020-2021, ce qui va amener le campus à accueillir plus de 40 000 étudiants, alors que les infrastructures ne peuvent contenir que 8 000 étudiants. « Aucun nouveau bâtiment, fut-il un amphithéâtre, n'a été construit », constate le syndicat

En conséquence, le Snec-UOB menace de ne pas commencer les enseignements. « Nous n’allons pas débuter une année académique si toutes les conditions structurelles, infrastructurelles, sanitaires et calendairesne sont pas réunies.»

Le Snec affirme aussi vouloir porter plainte contre legouvernement. En effet, ses membres ont perdu deux de leurs collègues, positifs à la Covid-19, contractée selon eux au sein de l'université.

En définitive, ils font une série de propositions au gouvernement pour parvenir à des années académiques sereines. « C'est pour cette raison que nous proposons au gouvernement les trois idées suivantes : laisser les départements en retard terminer tranquillement l'année 2019-2020 en juillet 2021 ; sacrifier l'année 2020-2021 pour augmenter véritablement les capacités d’accueil de l'UOB ; implémenter le E-learning, qui devient un impératif et non plus une alternative. »

 

Brandy MAMBOUNDOU

Article du 20 avril 2021 - 2:55pm
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