Dans sa dernière prise de parole sur les réseaux sociaux, le 12 mai 2023, Joyce Lafite, Secrétaire Exécutif adjoint, du Rassemblement pour la Partie et la modernité (RPM) est l’un des jeunes engagés en politique. Ce proche de Barro Chambrier, leader du RPM, a convié les Gabonais à s’inscrire massivement sur les listes électorales, en indiquant que le futur du pays en dépend.

Aujourd’hui, la situation économique, politique et sociale du Gabon sont des plus catastrophiques. Personne, même pas les tenants du pouvoir ne peuvent l'ignorer. La souffrance et le sous-développement est palpable, nonobstant quelques réalisations. Encore que là, il y’a beaucoup à dire. D’où l’invite de Joyce Lafite. « Encore une fois, les Gabonais ont rendez-vous avec eux-mêmes. Ils diront si oui ou non ils veulent poursuivre avec la même politique menée depuis 14 ans par les mêmes responsables et pour les mêmes résultats. Ils répondront à l'ultime question de savoir si après un demi siècle d'un même régime, de domination et de prédation, le Gabon restera le même ou il changera. Car dans notre pays, l'inquiétude économique et la souffrance sociale sont immenses. Les inégalités, le chômage des jeunes, les licenciements, les entreprises fermées, les zones rurales enclavées, la vie chère qui ronge les familles gabonaises au quotidien et maintenant les drames endeuillant plusieurs compatriotes », a-t-il relevé.

Avant de fustiger le fait que des ministres, des députés, des hauts cadres de la République ayant fait le choix de leurs intérêts, de servir le système politique PDG, vivraient dans l'opulence et gagneraient des salaires pouvant nourrir 30 à 40 familles gabonaises. A cela s’ajoute les dates de paiement des pensions aux retraités, qui sont désormais comme une loterie. « Aujourd'hui, nous sommes à un tournant majeur de l'histoire de notre pays. C'est une question de salut pour tous les Gabonais. Et le changement que nous souhaitons commence par l'inscription sur les listes électorales, combattre par tous les moyens l'abstention, et défendre notre vote le moment venu. C'est l'obligation que nous devons nous imposer, c'est la chance que nous devons nous donner. Afin de permettre un meilleur avenir à nos enfants et donner une chance à notre pays », a-t-il expliqué.

Elzo Mvoula