Le jeudi 07 décembre dernier, le Premier ministre, chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima, était face aux honorables députés. L’économiste de formation a présenté sa feuille de route, essentiellement basée sur les volets politiques, société et économie pour les deux ans de la transition.

Sur le plan politique, le point le plus sensible de la transition, le chef du gouvernement a rappelé l’appel à contribution lancé, il y a plusieurs jours, par ses services pour permettre à chaque Gabonais de participer à l’élaboration de la prochaine constitution. Il faut dire que ces derniers temps, le peuple gabonais avait perdu l’envie de participer à un scrutin, principalement celui de la présidentielle, estimant que leurs choix n’ont jamais été respectés depuis l’avènement du multipartisme.

Abordant l’aspect financier, Raymond Ndong Sima a mis en exergue le travail que son équipe qui a abattu un travail colossal avec les bailleurs de fonds, qui semblent un peu durs avec le régime en place. Il faut souligner que depuis la chute du régime d’Ali Bongo, le Gabon est frappé par des sanctions du Fonds monétaire international, la Banque mondiale et d’autres institutions internationales.

Abordant le côté économique, le chef du gouvernement s’est réjoui de l’activité du fer de Belinga et des activités axées sur l’orpaillage et bien d’autres richesses.

Outre les attentes susmentionnées, il y a le problème du chômage des jeunes, qui demeure une préoccupation et dont plusieurs demandes d’emploi sont déposées à la Fonction publique. À cela s’ajoute le fâcheux problème de la justice, dont le corollaire est sans nul doute les multiples grèves des magistrats. Ceux-ci ont toujours rappelé, à l’occasion, les nombreux maux qui minent leur département.

L’éducation occupe une place de choix dans le programme du gouvernement. Il est important de rappeler que les universités et les établissements scolaires du pays sont dans un état de délabrement avancé. Les 13 milliards de francs CFA dégagés par le CTRI pourraient un bémol permettant la réfection desdits établissements.

La route, le secteur maritime, la communication ont été aussi évoqués. En ce qui concerne la communication, la formation des professionnels des médias sera au rendez-vous. La situation d’Africa Numéro 1 et la protection des journalistes ne sont pas exclus.

Brandy Mamboundou