Le lundi 8 juillet 2024, le Vice-premier ministre, ministre du Plan et de la Prospective, a été décoré de la Médaille de Reconnaissance de la Garde républicaine pour son dévouement à la nation. La cérémonie s’est déroulée à l’Etat-Major de la Garde Républicaine, sous la présidence de Brigitte Onkanowa, ministre de la Défense nationale.

Le week-end écoulé, la section du Komo Mandah de l’Union nationale a organisé sa rentrée politique en différée. Autour de cet événement, qui a regroupé un bon nombre de personnes, les responsables de la formation politique de cette contrée du pays n’ont pas manqué de réaffirmer leur soutien aux nouvelles autorités de la transition en tête desquelles, Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition. 

La dernière communication du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) suscite plusieurs réactions dans le monde de la presse, qui s’offusque de la confusion qui est faite entre ces deux catégories de communicants. Pour les journalistes, il y a intérêt à faire la différence pour ne pas ternir l’image de la profession qui œuvre pour le bien de la société par leurs publications. 

S’il y a bien un secteur qui doit donner une très grande visibilité à l’action du président Brice Clotaire Oligui Nguema, c’est sa communication. Fort malheureusement, à la lumière des faits et des événements politiques, la communication présidentielle est amorphe, si ce n’est inaudible, voire tout simplement incompétente. Pour le dernier fait en date, au lieu d’opposer des réponses limpides aux sorties tonitruantes d’Alain Claude Bilie-By-Nze, Max Olivier Obame, le porte-parole de la présidence de la République, se lance dans une déclaration énigmatique. 

L’obligation faite à l’élève boursier de rembourser les frais liés à sa formation en se mettant au service de l’Etat pendant dix ans, peut parfois s’avérer être un piège pour le jeune Gabonais, dès lors que l’Etat ne le soutient qu’à mi-parcours et l’abandonne finalement à son triste sort.

Depuis la publication de la lettre de Dimitri Israël Mara, Délégué spécial 2 de la commune d’Aboumi, chef-lieu de département de Bayi-Brikolo (Haut-Ogooué), la toile est en ébullition et la localité en feu. Pour cause : les 20 millions de FCFA offerts par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour le développement du département, auraient été détournés. Et, selon le délégué spécial 2, c’est le député de la Transition Jean-Bosco Ndjounga le mis en cause.

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, dans sa dernière parution, l’actuel ministre de Transition, Raymond Ndong Sima, s’est longuement exprimé sur plusieurs points, notamment en ce qui concerne ses rapports avec le Président de la Transition, son point de vue sur la transition, mais surtout sur la proposition d’empêcher les personnes de plus 70 ans prétendre au fauteuil présidentiel. 

Le débat de la souveraineté nationale, principalement le cas des Gabonais d’adoption aux postes dits sensibles et la question de la nationalité ont été des points très discutés au Dialogue national inclusif. Et depuis la chute du régime Bongo, une partie du peuple gabonais exprime le souhait de ne plus voir les Gabonais ayant acquis la nationalité occupent des postes sensibles. D’autres suggèrent même le retrait de la nationalité à certains proches de l’ancien président. 

Selon un article publié par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, en date du 25 juin dernier, l’état de santé de l’ancien proche d’Ali Bongo, serait « alarmant » malgré son évacuation en France, il y a près de deux semaines, suite à une rechute en raison d’un cancer du côlon contre lequel il lutte depuis quelques années. 

Le 25 juin 2024, le gouvernement gabonais a annoncé la réquisition de plusieurs hôtels acquis de manière déloyale sous le régime d’Ali Bongo. Cette décision, prise lors du conseil des ministres, met en avant la situation critique des employés de ces établissements et la volonté de lutter contre la corruption qui gangrenaient le pays sous l’ancien régime.